Les baby-sitters devront passer ce test obligatoirement en France.
Sans Ministère de la Famille et en l’absence d’un Secrétariat d’État à l’Enfance, le Ministère des Solidarités et de la Santé vient de prendre une décision qui rassurera les parents, mais qui inquiète déjà la communauté des baby-sitters.
Après des scènes de colères monstres, en compagnie d’enfants dont certain(e)s baby-sitters ont la garde, le Ministère des Solidarités et de la Santé a décidé que l’ensemble des baby-sitters devra passer un test psychologique, composé de questionnaires d’évaluation de dépression majeure (voir liste) et d’entretiens avec des spécialistes en psychologie.
Des parents se font frapper quotidiennement par les baby-sitters.
« Nous sommes conscients qu’avec les crèches surchargées, la demande est nettement supérieure à l’offre. Les baby-sitters sont en position de force. Nous avons même eu des connaissances de cas où des parents se font frapper quotidiennement par les baby-sitters. Comme c’est difficile de trouver une personne pour garder leurs enfants, ces parents se taisent et encaissent sans broncher. Aussi, avons-nous décidé, pour le bien des enfants et également des parents, de faire passer ce test, car cela dépasse l’entendement là. La peur changera de camp, je vous le dis », avertit Louis Drouard, chargé de mission auprès du Ministère des Solidarités et de la Santé.
La mesure prendra effet dès cet automne.
Les baby-sitters devront passer une batterie de tests, basés sur des questionnaires et entretiens, dans les services du Ministère des Solidarités et de la Santé, dont voici la liste ci-dessous :
- Test PSWQ (Penn State Worry Questionnaire).
- Test MDI (Major Depression Inventory).
- Test CBI (Copenhagen Burnout Inventory).
- Test MBI (Maslach Burnout Inventory).
Les frais afférents à ces tests seront à la charge des baby-sitters. Ils seront communiqués sur le site officiel du Ministère des Solidarités et de la Santé.
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