Economie

Il embrasse, sans le savoir, celui qui mettra en faillite sa start-up florissante.

La France et le monde regorgent de telles scènes durant lesquelles le papa embrasse son bébé, encore dans le ventre de la maman. Mais nombreux sont les pères qui ne savent pas à qui ils ont affaire.

Maxime est un papa comblé. Heureux en mariage et en affaires, il attend son premier enfant avec impatience. Mais derrière cette joie se cache un futur drame professionnel, mais également personnel. Dans 20 ans, sa start-up spécialisée dans les réseaux sociaux, cotée en bourse, avec une forte valorisation de près de 2 millions de bitcoins (17.436.311.007 d’euros actuels), mettra la clé sous la porte. A cause de la récession ? non. A cause d’un crack boursier ? non. A cause d’une mauvaise gestion ? non. A cause de la folie des grandeurs ? non. A cause d’un investissement hasardeux ? non plus. Le coupable est pourtant juste à côté du dirigeant malchanceux, dans son entourage. Il le voit et dîne même avec lui tous les jours.

En effet, Valentin, le fils de Maxime, lors d’une soirée bien trop arrosée du nouvel an de 2038, lancera une OPV, offre publique de vente, via une application boursière spécialisée dans les transactions boursières pour « rire » dira-t-il. Mais le rire se transformera en cauchemar. Il échangera toutes les actions de la start-up familiale contre des actions d’une société de distribution de carburant diesel. Résultat, la société ne vaudra plus que 0.03 bitcoins (260 euros actuels).

En 2038, psychologiquement éprouvé par ce drame financier, Maxime, après avoir testé tous les antidépresseurs commercialisés dans les hypermarchés en ligne, ne trouvera son salut que dans les tisanes de millepertuis, encore disponibles auprès de l’une des rares pharmacies que comptera la France. En effet, les  15 pharmacies encore en fonctionnement en France délaisseront la vente de médicaments industriels, dès 2025, pour ne vendre que des produits à base de plantes.


Décidant de continuer l’aventure entrepreneuriale, malgré tout, sans réelle conviction, Maxime ouvrira, en 2039, un commerce de vente de carburant diesel aux rares propriétaires de véhicules Renault, Peugeot et Citroën en France, une vingtaine au total.

 

 

Crédit-photo : pxhere, cc0.

 

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