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SNCF – Grèves : les VTC s’insurgent contre la concurrence déloyale des montgolfières.

Alors que la longue grève des cheminots bénéficie aux cars Macron, aux vélos Hinault, aux taxis, aux sociétés de VTC de transport clandestin (Uber, AlloCab, ChauffeurPrivé, LeCab, SnapCar, Taxify, Marcel, ClandoVTC, ChauffardCab, DonneTon06Cab, OnPrendUnVerreVTC…)  et aux sites de covoiturage, un nouvel intervenant fait déjà grincer des dents la concurrence pour le plus grand bonheur des voyageurs.

Alors qu’une série de grèves sans précédent menace le domaine des transports en France, une start-up nantaise lance, dès aujourd’hui, son service de transport en montgolfière.

« Nous venons d’obtenir les agréments nécessaires »

Les fondateurs nantais de cette innovante start-up sont débordés de travail. Ils déballent et montent les montgolfières en même temps qu’ils répondent à nos questions. « Tout d’abord, merci lejournalnews.com de vous intéresser à notre nouveau service. Pour faire vite et simple car nos clients attendent pour se diriger vers Marseille, nous sommes fier de lancer ce premier service de transport inter-urbain et intra-urbain. A vol d’oiseau, il n’y a pas mieux par arriver plus vite. Au moins, avec notre service, nos clients éviteront les embouteillages et les odeurs d’aisselles des conducteurs de taxis et de VTC, sans leur manquer de respect, mais c’est un fait, reconnu par l’Organisation Mondiale de la Santé. Il n’y a pas mieux que les trajets au grand air. Nous venons d’obtenir les agréments nécessaires et obligatoires de la part du Ministère des Transport. Les responsables du ministère n’ont pas hésité pour nous cacheter nos autorisations. Vous verriez l’état de nervosité dans lequel ils sont, c’est inimaginable. A cause de la grève des cheminots, les fonctionnaires du Ministère des Transport se tapent la tête contre les murs. Il y a des tâches de sang et des morceaux d’épiderme frontal un peu partout dans les couloirs et dans les bureaux. Il faut avoir les nerfs solides pour assister à des scènes aussi déchirantes. Bref, nous avons l’accord et les premières montgolfières ont commencé leurs trajets. Nos engins se posent dans les parcs et les grandes places des villes et des villages. Le nombre de voyageurs varie entre 2 et 15 pax (personnes). L’altitude varie entre 2.000 et 10.000 mètres, selon la distance à parcourir. Mais il y aura des bouteilles d’oxygène, car au-delà de 3.000 mètres, bye bye l’oxygène, on ne respire plus. C’est la seule condition imposée par le ministère. On a eu l’idée car on avait entendu parler d’une société qui proposait de déposer les gens en parachute chez eux ou à leur travail », indique Stéphane Eperc, l’un des co-fondateurs de la start-up.


La vitesse habituelle d’une montgolfière varie entre 10 et 20 km/h, mais les ingénieux entrepreneurs ont incorporé des mini-réacteurs à propulsion pour décupler la vitesse de leurs engins volants.

« Nous nous laisserons pas faire »

Les compagnies de VTC ne décolèrent pas face à cet étonnant et coriace concurrent. « Est-ce que nous, les VTC, nous concurrençons les trains ou les taxis ? non. Je ne vois pas pourquoi ces montgolfières seraient libres de croquer dans notre barrette. C’est inadmissible. Nous nous laisserons pas faire. Nous prévoyons de manifester. Nous sommes prêts à défiler aux côtés de nos amis cheminots et taxis », prévient Maximilien Abou Al Parisiani Desjoncquères, le responsable de l’intersyndicale des VTC de France, tout juste rentré d’un séjour culturel thématique en Syrie.

 

 

 

Crédit-photo : pxhere, cc0.

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