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Slogan des JO Paris 2024 : « Ouvrons grand les Jeux » finalement préféré à « Ouvrons grand les Yeux face aux pickpockets ».

Après des mois de délibérations, le slogan des Jeux olympiques de 2024 a finalement été choisi ce lundi.

« Ils ont aussi volé mon slip de Liverpool, les enfoirés ! »

Le Comité d’organisation des Jeux olympiques et paralympiques a opté pour « Ouvrons grand les Jeux », synonyme d’hospitalité et d’ouverture sur le monde.


« Hospitalité, je l’espère sincèrement, a fait savoir un supporter de Liverpool qui s’était fait voler son portefeuille, son portable, son billet d’entrée pour la finale de Champions League et son maillot floqué, le 28 mai dernier devant le Stade de France. Ils ont aussi volé mon slip de Liverpool, les enfoirés (racailles, ndlr) ! Un slip officiel de Liverpool FC tout neuf que je portais pour la première fois. Il était en édition limitée. Ça coûte bonbon, en plus, ces conneries. J’espère que les spectateurs arriveront à accéder au stade pendant les JO de Paris et surtout, j’espère pour eux qu’ils garderont leurs sous-vêtements aux couleurs de leurs équipes. »

« Ici, c’est Paname, les gens ont tendance à l’oublier… »

« Ouvrons grand les Jeux » a devancé d’une seule petite voix le désormais célèbre « Ouvrons grand les Yeux face aux pickpockets ». En cause, les agissements de délinquants qui sévissent nuit et jour dans la capitale à la recherche de butins. « Pour tenter de les feinter, je mets ma carte bleue et ma montre dans ma bouche quand je prends le métro. Mais ces enflures (racketteurs, ndlr) arrivent quand même à me les dérober, comme par magie », se désole un cadre supérieur dont le bureau se situe dans un grand quartier d’affaires parisien.

« Il est magnifique, ce slogan des JO de Paris 2024. Cependant, j’ouvrirai quand même les yeux. On n’est jamais assez prudents. Ici, c’est Paname, les gens ont tendance à l’oublier. A chaque fois que j’ai une compétition sur Paris et ses alentours, je me fais voler mon fauteuil. Par chance ou par empathie, il y a toujours une pharmacie qui me prête un fauteuil pour me dépanner, certes, mais quand même. C’est super sympa de leur part, mais je finis dernier à chaque fois. Normal : ils n’ont pas d’engins de compétitions. Le Comité olympique devrait en mettre sous le coude, au cas où. Avec les fauteuils standards, je dois revisser les roues tous les 500 mètres », a expliqué un champion paralympique du 5.000 mètres.

 

Crédit-Photo : Ganossi de Pixabay.

 

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