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Les journalistes de Psychologies magazine autorisés à prescrire des antidépresseurs aux personnalités interviewées.

Cette annonce ravie l’ensemble des personnalités du monde culturel et artistique (cinéma, chanson, théâtre, littérature, télévision…).

Mis à jour.

Le Conseil national de l’Ordre des médecins, suite à un vote lors d’une réunion plénière extraordinaire, a autorisé les journalistes du célèbre Psychologies magazine a prescrire antidépresseurs et autres psychotropes (psycholeptiques, psychoanaleptiques et psychodysleptiques) aux personnalités interviewées.

La mythique publication, dédiée au bien-être et au développement personnel, qui aide des dizaines de milliers de lecteurs chaque mois, s’est réjouie de cette annonce. « Nombreuses sont les stars qui n’osent pas aller consulter auprès d’un psychiatre. Elles n’y vont pas car elles ont peur d’être prises en photo par les paparazzis qui les suivent 24h/24. Aussi, nous avons décidé, à 95% de vote favorable, que les journalistes de Psychologies magazine pouvaient prescrire des antidépresseurs aux personnes interviewées », indique un membre du Conseil national de l’Ordre des médecins. Il ajoute, « Bien qu’ils n’aient pas les diplômes requis, nous avons jugé utile, pour le bien des patients concernés, de donner ce privilège aux journalistes. Ils recevront des ordonnances officielles, mais ils ne pourront pas facturer les consultations, je veux dire les interviews. Déontologiquement parlant, ce n’est pas possible. Mais attention, je le dis et je le répète, les autres publications qui reçoivent des stars en interview ne pourront en aucun cas en faire de même. Je fais référence aux magazines people. Nous avons par exemple catégoriquement et énergiquement refusé d’octroyer cette capacité aux journalistes de Closer, Public et Voici. Dès que cette annonce pour Psychologies magazine a été rendue publique, les magazines people avaient déposé des demandes pour prescrire des antidépresseurs. Je le répète une bonne fois pour toutes, c’est non ».


Les journalistes de Psychologie magazine se disent à la fois surpris et ravis de cette décision inédite dans le domaine médical. « A force d’entendre les problèmes des vedettes, on finit par connaître les solutions, sans pour autant sortir d’une faculté de médecine. Si vous saviez les révélations, en off, des gens interviewés, vous tomberiez de votre divan. En fin d’entretien, nous leur conseillions des tisanes à la verveine, en sachant très bien que cela n’allait pas arranger leurs problèmes. Mais avec ces ordonnances officielles, avec en-tête de notre magazine, nous les aiderons vraiment. Faire un article c’est très bien, mais l’Humain doit passer en premier. C’est une très bonne chose, merci au Conseil de l’Ordre des médecins », confie un journaliste du magazine.

Le syndicat des psychiatres de France tiendra une conférence dans les prochains jours. mais il semblerait que la majorité des psychiatres sondés est favorable à cette décision. « Médicalement et humainement parlant, cela ne me dérange pas que des journalistes prescrivent des antidépresseurs, mais attention, cela devra se faire uniquement à une patientèle people. Le grand public devra venir dans nos cabinets pour obtenir des antidépresseurs et autre produits chimiques pharmaceutiques destinés à la réduction du stress ou de l’angoisse par exemple. Ce que pourraient largement combler le sport, les sorties nocturnes, la lecture ou le dialogue avec des amis, soit dit en passant. Mais pour les medocs, c’est nous et uniquement nous », avertit un psychiatre parisien.

 

 

Crédit-photo : pxhere, cc0 Public domain.

 

 

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