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Paris pour l’emploi des jeunes : un « escape game » avec des énigmes sur le nouveau code du travail et la crise des cheminots à la SNCF.

Le 6ème salon Paris pour l’emploi des jeunes est un événement annuel pour permettre aux juniors de trouver un emploi.

Le salon Paris pour l’emploi des jeunes rassemble, en cette année 2018 à la Grande halle de la Vilette, près de 280 recruteurs venus de tous horizons (grandes sociétés, fonction publique, associations, marché informel…).

Le nombre d’emplois proposés est de 60.000 selon Pôle Emploi et 4.000 selon les cabinets spécialisés en recrutement pour ce salon Paris pour l’emploi des jeunes qui aura lieu le 6 mars prochain.

« Vraiment très bien ce salon. En plus, ce n’est pas loin de mes bureaux en plein-air. Moi je suis dans l’informel. Je ne suis ni une société et encore moins un auto-entrepreneur, avec les charges de l’URSSAF, non merci. Je commercialise des produits euphorisants et relaxants naturels venus d’Amsterdam et du nord du Maroc. Je n’ai pas pu exposer à l’intérieur du salon car je n’ai pas de numéro Siret, c’est pourquoi je vends mes produits dans le parking. Les visiteurs du salon correspondent très bien à ma cible marketing, des jeunes, stressés et qui ont du mal à voir leur avenir à moyen terme et pour certains même à court terme. Je reçois même des CV sur LinkedIn ou Viadeo, mais au dessus de 13 ans, je ne recrute pas . Les moins de 13 ans n’encourent pas de poursuites judiciaires, juste une petite leçon de morale et un chocolat chaud au commissariat. Ils ne voient même pas de juges et les parents ne sont même pas au courant que leurs gamins ont été arrêtés. Merci aux législateurs qui ne donnent pas de gros moyens aux forces de police et à la justice, continuez, vous êtes super. Donc je conseille aux plus de 13 ans de ne pas postuler pour un poste de chouf, cela sera une perte de temps pour eux, même si c’est très lucratif et même si le métier de chouf constitue un métier d’avenir », confie le businessman.


Cette année, une innovation de taille est prévue. La création d’un escape game. Cette activité qui fait fureur un peu partout dans le monde est une épreuve consistant à résoudre des énigmes. Les participants ne pourront pas sortir tant qu’ils n’auront pas trouvé toutes les solutions.

« On leur fournira des antidépresseurs »

« Des parties d’escape game peuvent durer plus de 4 mois, cela s’est déjà vu en Suède ou aux Etats-Unis. Les participants étaient ravitaillés en nourriture et en eau. Mais pour une question de budget et de timing, vu que la halle n’est louée qu’une journée, on libérera les joueurs même s’ils ne trouvent pas les réponses. En plus vu les thèmes choisis cette année, les participants ne sont pas prêts de sortir, croyez-moi. On leur fournira des antidépresseurs si les participants le désirent, c’est la moindre des choses pour leur bien-être. Les candidats devront répondre à des questions sur le nouveau code du travail et la crise des cheminots, ce n’est plus un escape game, c’est un casse-tête game. A un point que nous avons dû faire appel à des juristes d’affaires et des analystes financiers pour créer les questions. Les RH engagés pour les énigmes sur la crise des cheminots ont renoncé au bout de 30 mn. Ce sont des syndicalistes de chez Good Year qui les ont remplacés. Les RH ont dit que c’était trop complexe, malgré leurs longues expériences en ressources humaines. Pourtant ce sont des experts qui avaient travaillé dans les dossiers complexes d’Air France et de l’ex-France Telecom. Ils ne veulent même plus revenir au salon. Je vous dis que c’est un véritable casse-tête cet escape game. Même des agents chevronnés de Pôle Emploi n’ont pas réussi à dépasser les 2 premières questions et au total il y a 300 questions », indique l’un des organisateurs du salon.

 

 

Crédit-photo : Max Pixel, cc0.

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