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On a retrouvé la personne qui fait la différence entre un Coca Zéro et un Coca Light.

Ulysse est un passionné. Il connait tous les colas du monde, leur historique, leur goût, leurs similitudes et leurs particularités. Il se les fait livrer chez lui, via internet, et les a tous gouté. Il en a d’ailleurs fait son métier, consultant en Coca. Même si celui-ci ne lui a, pour le moment, rapporté aucun centime, il persévère dans sa mission.

Nous l’avons connu et contacté via un forum internet où les férus de sodas partagent leurs expériences. Ayant cru qu’il était américain, terre mythique des boissons gazeuses, nous avons entamé la discussion en anglais. Mais le jeune homme ne parle que très médiocrement la langue de Shakespeare, soit l’équivalent d’un bon lycée français. Après avoir estropié deux ou trois phrases en anglais, il nous a demandé si nous parlons français. Joie et allégresse dans la rédaction. Nous pouvons enfin en savoir plus sur cet expert ès-Coca, le seul au monde à différencier le Coca Zéro du Coca Light.

Ulysse, Expert ès-Coca

Crédit photo : 3dman_eu, cc0 1.0.


Interview exclusive lejournalnews.com.

lejournalnews.com : Vous êtes le seul au monde à faire la différence entre le Coca Zéro et le Coca Light. Quel est votre secret ?

Ulysse : Très jeune, je me suis passionné pour les sodas. Je n’oublierai jamais mon premier verre de Selecto. Au camping de la mouette déplumée, à Kerrou, entre Lorient et Quimper. Le propriétaire du camping avait recueilli une mouette qui, manque de bol, s’était empêtrée dans du pétrole, sur les côtes bretonnes, lors du naufrage de l’Amoco Cadiz en 1978. La mouette a miraculeusement survécu et pour lui rendre hommage, quand son chat l’a accidentellement mangé, il a changé le nom du camping pour l’appeler la mouette déplumée. Total respect.

lejournalnews.com : Revenons-en à votre histoire s’il-vous-plait.

Ulysse : Oui, désolé. Donc, avant cela, on n’avait pas le droit aux sodas. Nos parents nous avaient toujours donné à boire que des boissons saines : de l’eau et des jus frais. Mais lors de cette première fois, à 14 ans, avec Ludivine, on avait galoché et elle avait acheté une bouteille de Coca. Là, j’ai vu la lumière. De retour à la maison, à Orléans, j’ai commencé à en boire en cachette. Selecto d’abord, puis plus tard Dr Pepper, Pepsi et enfin Coca-Cola avec des digressions vers le Breizh-Cola et puis vers d’autres colas. Pour mes potes c’était la drogue ou l’alcool, mais moi j’étais accroc aux boissons gazeuses. Mais le moment durant j’ai pris pleine conscience de cette attraction, ce fut lors du lancement du Vanilla Coke en 2002, que malheureusement tout le monde a oublié ou n’en a jamais entendu parler. Mes papilles se sont mises en transe. Je ne sais pas si c’est les ingrédients ou le fait d’avoir mangé un bon petit salé aux lentilles juste avant ou bien encore le fait d’avoir tout vomi après, mais il y avait un feu d’artifice dans ma bouche. Cela a développé mes pouvoirs gustatifs. Et depuis, je suis le seul sur cette planète, à pouvoir faire la différence entre le Coca Zéro et le Coca Light. Mes potes et même ma copine pensent que je les charrie mais non. C’est la vérité.

lejournalnews.com : Vous faites donc la différence entre le Coca Zéro et le Coca Light. Allez-vous nous dire à nous et à nos lecteurs cette fameuse différence ?

Ulysse : Je ne vous dirai pas la différence. Mais les différences car il y en a plusieurs. Regardez attentivement. Je prends deux carafes. dans l’une je mets le Coca Zéro, dans l’autre le Coca Light. Malgré les mêmes aspects en terme de couleur et de robe, la première différence réside dans l’écart en terme de perlant. Ensuite, en goutant les deux versions, nous constatons une astringence plus développée pour le Light. Quand au Zéro, il est un peu plus coulant, bien plus vif et plus charpenté. La texture est plus accentuée. Même si le Light a une turbidité plus prononcée, il est plus soyeux en bouche, nettement moins épais. La souplesse l’emporte sur le côté onctueux, charnu, avec cependant une légère dominante corsée, qui lui donne tout de même un caractère généreux. Il est harmonieux et épanoui.

lejournalnews.com : Un petit mot sur l’analyse olfactive ?

Ulysse : Excellente question. Le Coca Light est plus floral, assemblage d’arôme de tilleul et d’aubépine, avec des touches fruitées, savant mélange de groseille et de noix de coco. Le Coca Zéro a une pointe de caramel, allié à un arôme boisé, doux mélange de thuya et de cèdre. On pourrait en parler des heures et des heures. Mais je préfère vous montrer une chose (sourire).

Ulysse termine cet entretien en me faisant découvrir le Coca Cola with Orange. Une version que je ne connaissais pas et dont il garde plusieurs canettes depuis sa date de création en 2007. C’est également en cette année 2007 que le Coca Cola with Orange n’a plus été commercialisé. Toujours en 2007, la Coca Cola Company a brulé la recette du Coca Cola with Orange et a mis l’ingénieur agronome qui l’a créé à la porte.

Crédit photo principale : mawpixel, cc0 1.0.

 

 

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