Société

Lycées dégradés : 15 lycéens se dénoncent suite au communiqué de Valérie Pécresse.

Lors de la journée de grève du 10 octobre, plusieurs lycées de France avaient subi des dégradations, avec des ordures jetées devant les portes d’établissements.

Choquée, Valérie Pécresse, Présidente de la région Ile-de-France avait, dans un communiqué, montré sa désapprobation au sujet de l’état du trottoir du lycée Voltaire à Paris. Elle condamne « avec la plus grande fermeté les dégradations commises à l’entrée du lycée Voltaire ». Demandant des sanctions, elle a fait savoir qu’une plainte allait être déposée par la région Ile-de-France.

Source : Twitter.

Suite à ce communiqué, 15 lycéens se sont immédiatement rendus au 36, quai des Orfèvres, dans le 4ème arrondissement de Paris. « On est venus au 36, quai des Orfèvres car les affaires graves sont traitées ici dans les films d’Olivier Marchal ou dans les séries. Ils ont rigolé au 36. On ne savait pas que la PJ avait déménagé dans le 17ème. Nous sommes donc repartis dans le nouveau siège de la PJ, Police Judiciaire,pour nous dénoncer. Ils ont aussi rigolé. Sûrement un code entre flics. Ils ont quand même rempli un papier pour la forme. Ils nous ont redirigé vers le proviseur de notre lycée. On est convoqué avec nos parents et aussi avec Valérie Pécresse », précise Tristan, lycéen de 17 ans. « On a bien rigolé sur le moment devant le lycée quand on a foutu le bordel, mais quand Valérie Pécresse a publié son communiqué, ni une ni deux, on s’est tout de suite dit avec mes copains que nous devions nous dénoncer sur le champs. Avec Valérie, ça ne rigole pas. On savait qu’on allait passer un sale quart d’heure, mais quand elle dit un truc, mieux vaut le faire. On a vraiment eu peur. On voulait défendre les contrats aidés, mais là on oublie tout de suite. Entre les contrats aidés et les consignes de Mme Pécresse, le choix est vite fait. Adios la défense pour les contrats aidés », prévient le jeune adolescent.


Depuis le communiqué de Valérie Pécresse, plusieurs lycéens se dénoncent, chaque heure, auprès des services de police, ainsi qu’auprès de l’administration de leurs lycées.

Crédit-photo : Marie-Lan Nguyen , cc by 3.0.

 

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