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Après l’affaire des réductions des cartes de fidélité, La Halle demande à ses caissières de fixer les prix selon la tête des clients.

Le journal Le Monde avait révélé que le Directeur commercial de l’enseigne de mode et de vente de chaussures La Halle avait ordonné, par mail, à l’ensemble de ses caissières de ne pas faire bénéficier la clientèle des réductions obtenues grâce à leurs cartes de fidélité.

L’information avait été révélée par le très austère, mais non moins intransigeant et sérieux journal français Le Monde. La direction commerciale de la célèbre enseigne La Halle avait demandé à ses caissières de ne pas tenir compte des réductions dont bénéficient ses clients et clientes sur leurs cartes de fidélité. Les réductions devaient être accordées uniquement aux clients et aux clientèles qui les réclamaient. La consigne a été donnée à ses caissières de présenter leurs excuses en évoquant un « oubli ».

« Du jamais vu… depuis la création de la Pyramide de Ponzi »

Alors qu’une salle spéciale avait été prévue, dans chaque magasin de La Halle, afin que les caissières puissent vomir de dégoût, suite aux remords provoqués par ces offensives méthodes, La Halle persévère dans son étonnante stratégie commerciale et marketing. Du jamais vu dans l’histoire du commerce depuis la création de la Pyramide de Ponzi.


« … que ça pour m’aider à me regarder dignement dans le miroir »

Ainsi, une autre affaire fait grincer des dents les fidèles clients et clientes de La Halle. Depuis des années, les prix sont fixés à la tête du client. « Au début ça a été dur, mais après on reconnait les gens riches, les gens moyens et les gens pauvres. Il ne faut pas avoir peur, car comme déjà nous on a peur pour notre poste alors ça n’ira pas si on stresse. Mais d’un point de vue moral, je ne vous dis pas le nombre de fois que je vais me faire confesser à l’église. Moi qui était athée, j’en suis devenue pratiquante. Il n’y a que ça pour m’aider à me regarder dignement dans le miroir. Le curé de mon église m’a même demandé de travailler dans une autre société, là où les prix sont fixes, mais La Halle est près de chez moi, donc je suis obligée de rester ici. En plus, à mon âge, je ne vais pas trouvé un CDI facilement. Mais c’est pas facile. J’ai même menti au curé de ma paroisse une fois au sujet de sa carte de fidélité. Mais il l’a bien pris. Une sage personne notre curé, un homme très bien, qui sait pardonner. D’ailleurs, le lendemain de ma confession, notre curé a récité une série de prières, devant la porte principale de notre local, pour aider La Halle a extirper le malin de tous ses magasins« , indique Mireille, une caissière de 54 ans.

« Tout un stock de cartes de fidélité encore valides à passer au broyeur »

Du côté de La Halle, c’est l’incompréhension vis-à-vis du tollé généré par ces décisions. « On oublie volontairement de faire des ristournes dont bénéficient les clients et les clientes. Et alors ?. On fixe les prix à la tête de la clientèle. Et alors ?. Nous sommes quand même maîtres dans nos boutiques à ce que je sache. Est-ce que je me mêle du prix au kilo de l’entrecôte quand je vais chez le boucher ? non. Chez nous, c’est pareil. On fait ce qu’on veut chez nous. Quand tu vois une cliente qui tient fermement dans ses mains une paire de chaussures, la dernière de sa taille en rayon, tu fais un prix élevé, c’est logique. La cliente a les yeux qui brillent tellement elle est heureuse de frimer devant ses connasses de copines, donc ça se monnaye. C’est la loi du marché mon vieux. L’offre et la demande. La possession contre le pognon. On n’est pas en terre communiste aux dernières nouvelles à ce que je sache. Le gouvernement dit en marche, donc en marche pour nos techniques commerciales. Je vais pas te faire un cours sur l’économie keynésienne. J’ai pas que ça à foutre. J’ai tout un stock de cartes de fidélité encore valides à passer au broyeur. Faut que ça chiffre. Pognon, flouze, caillasse, oseille, grisbi. Ils nous faut de la tune pour éviter la liquidation. Déjà que notre enseigne est dans la mouise à cause de la concurrence. Si en plus, on doit avoir une conscience, on ne s’en sortira pas. C’est juste pas possible. Que les journalistes du journal Le Monde s’occupent de leurs affaires. Je lance un appel aux journalistes de Mediapart aussi. Laissez nous bosser honnêtement bordel. Oui, mon bon monsieur, j’ai employé le mot honnête. Ça te pose un problème le journaliste du journal news de mes deux ?. En fait, tout est relatif dans la vie. C’est une cliente professeur de philosophie, à qui j’ai effacé tous ses points de réduction en douce, qui me l’a dit une fois. Je ne comprends pas du tout l’émoi de la part des gens face à nos actions commerciales. Il y a bien un président libéral à la tête de la France à ce que je sache, donc on applique le libéralisme salvateur de nos bénéfices commerciaux, point barre », indique un responsable de La Halle.

 

 

 

 

Crédit-photo : pxhere, cc0.

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