Economie

Journée mondiale sans tabac : découvrez les montants des contraventions auxquelles vous avez échappé si vous avez fumé dehors.

Le 31 mai dernier a eu lieu la salvatrice et prévenante Journée mondiale sans tabac. Contrairement à celles des années précédentes, l’édition 2021 a vu une mesure supplémentaire se mettre en place pour le bien pulmonaire de fumeurs. « Il n’y a pas que les poumons, prévient un médecin-légiste. Si je te fais la liste de tous les organes qui peuvent être touchés par un cancer : tu deviendras vegan. Moi, de la barbaque noircie par le tabac, j’en vois tous les jours. Je peux te certifier que je ne mange plus que des fruits et légumes. Je n’arrive plus à voir de la bidoche, ça me rappelle le boulot. »

« Ils prennent les devants pour réduire le nombre de futurs cancéreux… »

Ainsi, pour inciter les citoyens à ne plus fumer, les autorités sanitaires ont directement verbalisé « les fumeurs qui ont osé défier l’entendement sanitaire », selon un pneumologue travaillant dans un hôpital public.


« Pour une fois, nous n’y sommes pour rien. Ce sont les toubibs du public qui ont pris cette décision, de leur propre chef. Dans un sens, c’est normal. La liste des malades liés au tabagisme s’allonge. Ils ont beaucoup trop de travail. En plus, les médecins du public sont payés pareil. Pas comme les médecins du privé. Forcément, ils prennent les devants pour réduire le nombre de futurs cancéreux », confie le gérant d’une chaîne de pompes-funèbres.

« Nom d’une pipe ! »

Du côté des personnes accrocs aux plaisirs du tabagisme, c’est l’incompréhension. « Sur un paquet de clopes, 80% du prix : c’est des taxes, confie, entre deux quintes de toux grasse, Gérard, un affable quinquagénaire. C’est quand même grâce à des gens comme moi que le pays n’a pas fait faillite, sacré nom d’un patch. Au lieu de me remercier, ils m’ont mis une prune lors de leur journée mondiale de mes deux. Je m’en grillais une sagement dehors quand j’ai vu courir à pleine vitesse vers moi deux gars en blouses blanches. Forcément, je ne me suis pas méfié. J’aurais dû. Leur truc part d’une bonne intention, certes, mais quand même !, il y a des limites, nom d’une pipe ! Déjà qu’on n’a plus le droit de griller sa petite clope au bureau ou au zinc du bar-tabac. Si, en plus, j’ai pas le droit de fumer ma petite cigarette dehors, pendant ma pause, ça ne va pas le faire. Je ne me laisserais plus rouler dans le tabac. C’est que c’est pas donné, leurs prunes. »

Ainsi, les malchanceux contrevenants ont dû débourser la coquette somme de 135 euros s’ils ont été pris en flagrant délit de tabagisme lors de cette journée vantant les mérites de respirer un air pur, sans nicotine, ni arsenic, ni goudron, ni Polonium 210, ni ammoniac, ni cadmium, ni cyanure, entre autres composants des cigarettes.

Les utilisateurs de cigarettes électroniques, quant à eux, ont eu droit à un traitement de faveur. En raison de la technologie sans feuilles de tabac de leurs appareils, ils n’ont déboursé que la somme de 35 euros lors de la Journée internationale sans clope.

 

Crédit-photo : pxhere, cc0.

 

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