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Présidentielle 2022 : « Votez pour qui vous voulez sauf pour le petit teigneux », supplie le Président de la Fédération des passeurs de migrants économiques.

Publié le 30.09.2021 à 19h30mn. Mises à jour : 19h38mn – 19h42mn.

Bien que l’impétueux et tumultueux Eric Zemmour ne soit pas encore candidat à la prochaine élection présidentielle, un acteur de taille a donné son avis sur la prévisible future candidature de l’éditorialiste politique et ancien chroniqueur de la chaîne d’information Cnews.

« Zemmour serait élu avec 99 % des voix chez nous au bled »


« Les politiques de toute votre gauche sont très gentils et serviables. Ils ont la main sur le cœur. Ils comprennent notre situation. C’est pas facile chez nous. C’est tout à leur honneur. Au bled, on les adore. Ce sont eux qui m’ont incité à venir dans votre si beau, si grand et si social pays. Au pays, on te soigne que si tu as de l’argent, beaucoup d’argent. Vos politiques de gauche, je les entendais dire qu’on était les bienvenus. A force, je les considère comme des membres de ma propre famille, confie un migrant économique. Les personnalités politiques de droite disent la même chose que les élus de gauche, mais avec le sourire en moins. Mais c’est le même accueil chaleureux. Par contre, le petit nerveux intelligent qui connaît l’histoire de France par cœur (Eric Zemmour, ndlr), il est différent. » Une migrante ajoute : « Il est futé, votre petit toubab malicieux (Eric Zemmour, ndlr). Les migrants ne l’apprécient pas trop, c’est sûr. D’ailleurs, je trouve que les gens sont un petit trop dur avec lui. Dans tous les pays pauvres, quelqu’un qui va défendre ses compatriotes pauvres est érigé en héros de la nation. Chez vous, en France, c’est le contraire. Vous êtes vraiment bizarres, vous les blancs. Si la situation était inversée, Monsieur Zemmour serait élu avec 99 % des voix chez nous, au pays. »

« Moi, je refuse de travailler dans mon pays. Avec le salaire horaire qui y est appliqué, il me faudra 300 ans pour pouvoir m’acheter une voiture. Voiture d’occasion, je précise. En Europe, il y a des voitures à 3.000 euros, c’est rien », analyse un jeune migrant.

Lors d’une conférence de presse organisée dans un bateau-cargo à 22 kilomètres des côtes nord-africaines, un ponte en import de main d’œuvre peu onéreuse a donné les raisons de son non-soutien à Zemmour. « Je ne sais pas ce que pensent ceux du privé, mais nous, en tant que passeurs du secteur associatif, il ne faut pas que le petit empêcheur de tourner en rond (Eric Zemmour, ndlr) soit Président de la République française. Vous savez combien il y a de personnes qui vivent en Afrique ou ailleurs qui veulent aller en France, ou en Europe ? Beaucoup. Nous n’avons pas de temps à perdre si nous voulons recevoir tout le monde. Et puis, les dirigeants des pays pauvres font je ne sais quoi au lieu de s’occuper de leurs populations dans le besoin. Je n’y peux rien », se désole le responsable d’une association subventionnée d’aide au passage de migrants économiques.

« Que les français arrêtent leurs caprices capitalistes d’enfants pourris gâtés »

Interrogé sur une probable candidature d’Eric Zemmour, le Président de l’Union des passeurs indépendants a tenu à apporter son témoignage. « Tout comme les associatifs spécialisés en apport de main d’œuvre à très bas prix à l’intention de certains recruteurs, nous sommes soucieux d’aider les personnes pauvres à travers les quatre coins de la planète. Bon, nous le faisons en échange d’argent, mais c’est pour la bonne cause. Aussi, il ne faut pas voter pour monsieur je sais tout qui passe à la télé (Eric Zemmour, ndlr). Avec lui à la tête de l’État français, je serai obligé d’aller travailler à horaires fixes », a-t-il confié.

« Que les français arrêtent leurs caprices capitalistes d’enfants pourris gâtés. Les smicards râlent alors qu’ils ne devraient pas. Vous savez combien de temps les gens peuvent vivre avec un seul SMIC mensuel français dans les pays pauvres ?, non ? Et bien, je vais vous le dire : des années. Que les travailleurs français pauvres arrêtent de chouiner », rétorque une élue de gauche.

« Enflures de syndicalistes… »

Le patron d’une grande société tricolore cotée en bourse valide cette analyse. « Nos ouvriers, grassement et généreusement élevés aux 35 heures, aux charges patronales et aux congés payées, devraient prendre de la graine des migrants économiques. Eux, quand je les embauche, ils ne râlent pas quand je les paie en deçà du SMIC. Pareil pour les heures supplémentaires. Ils partagent ma vision. Ils sont en symbiose avec la culture d’entreprise que j’ai réussi à faire signer à ces enflures de syndicalistes à coups de chantage à la délocalisation », a-t-il fait savoir.

Crédit-photo : pxhere, cc0.

 

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