Société

Déconfinement : tous les pièges à loups et à ours ont été enlevés des grandes villes françaises.

Lors de l’historique confinement de 55 jours de cette année d’épidémie, la faune sauvage s’était empressée de déambuler dans les villes désertes, qu’elles soient petites, moyennes ou grandes. Ainsi, pour protéger les citoyens, des pièges avaient été placés, essentiellement dans les centres-villes, pour protéger les habitants, déjà traqués par le féroce coronavirus.

« Eviter de regarder son smartphone »

Aujourd’hui, les grandes villes du pays ont annoncé que les pièges ont « tous été retirés avec succès ». Les mâchoires de fer ne feront donc plus partie du paysage urbain, au grand désarroi des chasseurs. « Le gigot d’ours : y’a pas mieux. L’astuce, c’est de faire cuire la barbaque à feu doux, conseille un amoureux de la nature, son long fusil en bandoulière. Je te rassure, il n’est pas chargé. Je l’emporte partout avec moi pour faire chier les écolos. Ça leur apprendra à vouloir interdire la chasse à la glu. Comment ? Oui, monsieur, même avec de la glu, ça s’appelle chasse. C’est dans le catalogue du ministère des Sports. Certes, on poignarde les oiseaux dans le dos, à la traître, mais c’est de la chasse sportive, malgré tout. En plus, les cons d’oiseaux qui ont leurs toutes petites pattes toutes mignonnes enlisées dans la colle forte : on ne les tue pas. Ils servent uniquement d’appât lors de l’ouverture de la vraie chasse : celle où on canarde la volaille sauvage. Après, on nous traite de sans-cœur. C’est pas juste. On a des sentiments, nous aussi. »

Les riverains sont satisfaits de l’enlèvement des pièges à animaux. « Il faut éviter de regarder son smartphone quand les rues sont parsemées de pièges à ours. Je dis ça pour le prochain confinement, ça pourra servir aux lecteurs », confie un parisien, les deux pieds dans le plâtre.


 

Crédit-photo : pxhere, cc0.

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