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Covid : les dictateurs et dirigeants corrompus refuseront toutes « les aides gouvernementales qui iront directement à leurs populations ».

La solidarité internationale subit un coup dur, à la fois inattendu et inhabituel. Les dictateurs et dirigeants élus, en moyenne à 90%, ont indiqué qu’ils refuseront toutes les aides qui seront données directement à leurs populations.

« Mes prédécesseurs ont laissé les caisses vides »

« Quand tu es habitué à manger du caviar, tu ne peux plus retourner aux sardines, philosophe le ministre des Finances publiques d’un pays en voie de développement, depuis son yacht de 80 mètres. J’aime mon peuple. Mais j’aime mon portefeuille aussi. Tous les citoyens de mon pays le savent. Et puis, vous savez combien ça coûte d’envoyer ses enfants étudier à l’étranger ? Personnellement, je leur envoie de l’argent depuis leur naissance. Je ne suis pas fou de faire accoucher ma femme dans un hôpital public de mon pays. En plus, ils auront une double nationalité. C’est important d’avoir une nationalité de pays riche et c’est un fervent nationaliste qui vous le dit. Pour en revenir à notre sujet, il y a de très bons médecins et d’excellents spécialistes, dans mon pays, mais la corruption ne leur permet pas d’avoir le matériel nécessaire pour prodiguer des soins de qualité. Mes prédécesseurs ont laissé les caisses vides, les ordures. Il y a bien les cliniques, mais elles sont très chères. Officiellement, je gagne l’équivalent de 600 dollars par mois. Si je me fais soigner dans une clinique privée : que diront mes électeurs ? Je vais vous donner la réponse : ils diront que je pique dans les caisses ou pire : que je frime. Et ils auront raison. Hors, je ne suis pas un crâneur. Même avec ma montre de 200.000 dollars : je sais rester simple. C’est pourquoi je me fais soigner à l’étranger. »

« Besoin de leurs matières premières »

Les pays aidants sont dans l’incompréhension. Les populations pauvres « souffriront davantage alors qu’elles en bavent déjà », selon un économiste de l’ONU. Il ajoute : « Avec ce put*** de coronavirus, des millions de personnes supplémentaires se trouveront dans la misère la plus totale. »


« Il y a le principe de non-ingérence qui nous empêche d’agir. Et puis, économiquement, nous avons besoin de leurs matières premières, sinon les pays concurrents vont nous devancer. Il y a des pays qui ne se gênent pas pour inonder les gouvernements de pays en voie de développement d’enveloppes pleines à craquer. Les dirigeants et hauts fonctionnaires qui refusent d’être corrompus finissent en prison ou à la morgue. Nous, on ne donne plus trop d’enveloppes, sinon c’est les emmerdes assurées à cause de ces fouineurs de journalistes trop curieux », se désole un haut fonctionnaire d’un pays occidental.

 

Crédit-photo : pxhere, cc0.

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