Notre espèce humaine actuelle sera répertoriée en tant que « Homo masquis » dans les livres d’histoire.
Les éditeurs se préparent à un chamboulement inédit depuis l’invention de l’imprimerie par Gutenberg, Fust et Schöffer. Explications.
De Sahelanthropus tchadensis à l’actuel Homo sapiens, en passant par Paranthropus robustus, Homo ergaster, Homo erectus, Homo habilis ou l’Homme de Néanderthal, l’espèce humaine n’a cessé d’évoluer à travers les centaines de millénaires. Cependant, avec la pandémie qui sévit actuellement, les anthropologues ont décidé d’ajouter, sans attendre, notre espèce masquée dans les livres d’histoire.
« En plein âge du masque, et jusqu’au cou ! »
La covid a des effets sur notre santé, sur nos habitudes de vie et sur l’économie. Elle a également des répercussions sur l’anthropologie. Avec les masques que portent jeunes et moins jeunes, l’histoire retiendra donc de notre espèce actuelle que nous devions porter les salutaires protections en polypropylène ou en tissu. « Il y a eu l’âge du bronze, puis celui du fer. Nous, nous sommes en plein âge du masque, et jusqu’au cou ! », prévient un historien des civilisations.
« Ce que l’Histoire, avec un grand H, retiendra de nous »
Ainsi, les livres d’histoire nous nommeront « Homo Masquis », dès les éditions de l’an prochain. « 3 millions d’années d’efforts pour que notre espèce se tienne droit, pour être, au final, des crétins courbés et masqués. Voilà tout ce que l’Histoire, avec un grand H, retiendra de nous : des abrutis en masques. Dans quelques années, tous les humains seront courbés, tel un indice boursier après une crise de subprimes. Tout ça à cause des put**** de smartphones de mes deux. Quelle déchéance ! (long soupir) Donc, dans pas si longtemps, les étudiants auront des photos de nous avec des masques dans leurs bouquins d’histoire. Des bouquins, il n’y en aura plus beaucoup, malheureusement, soit dit en passant. Quand je dis bouquins, c’est une façon de parler. Nos descendants pourront nous voir avec nos masques sur des photos dans leurs écrans. Ah ça, des écrans, il va y en avoir partout. Mais alors partout, partout, partout », insiste un professeur universitaire en Ergonomie cognitive.
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