Société

Une jeune lyonnaise hospitalisée à cause d’une gamme de shampoing.

Le drame a eu lieu à Lyon, après une dure journée de travail. Selon son médecin, l’état de santé de Magalie s’est amélioré de 95%, mais le pire a été évité. En cause, une gamme de shampoing que des millions de personnes utilisent chaque jour.

Une journée comme les autres pour Magalie. Cette jeune cadre dynamique, comme le dit l’expression, est heureuse à la vie comme au travail. Après ses journées exténuantes, comme elle les aime tant, la directrice artistique d’une société de cosmétique libère son stress en prenant un bon bain en rentrant à son domicile. Mais voilà, la malchance et la fatigue ont malicieusement collaboré ce jour-là.

La veille, au supermarché, hésitant entre deux shampoings, celui à l’avocat-concombre et celui au citron-papaye, ne sachant lequel prendre, elle a finalement opté pour les deux. De retour chez elle, elle se saisit du shampoing citron-papaye et s’en alla prendre sa douche avec. Mais l’autre flacon en plastique a été rangé par la cadre frétillante, dans la précipitation, au frigo. « J’avais un rapport à terminer en urgence, alors j’ai rangé mes courses dans le frigo et sans faire attention, peut-être à cause du bel avocat dessiné sur l’emballage, j’ai mis ce foutu shampoing au frigo », raconte la jeune lyonnaise de 32 ans. Ce qui devait arriver arriva. Après sa toilette, elle allait, comme elle le fait tous les soirs, en consultant ses dossiers de travail ou naviguer sur internet, savourer sa petite salade avec des miettes de thon, sa préférée. Mais au lieu prendre la sauce salade de son frigo, elle se saisit du produit d’hygiène et en aspergea son plat. « Quand t’as les yeux rivés sur ton écran, c’est normal, tu regardes le monde du coin de l’œil. En plus, je distinguais à peine l’étiquette sur la bouteille de sauce, car je n’allume jamais la lumière dans mon salon quand je prends mon ordi. J’ai dû juste voir juste l’appétissant avocat dessiné dessus. En mangeant, j’ai pas tilté. Ça a la même saveur que la sauce que j’achète d’habitude. C’est même meilleur, et j’en rajoutais, j’en rajoutais. Ça rend accro le shampoing à manger, mais c’est pas top pour la santé, du tout, du tout , du tout. Ça me servira de leçon. Maintenant, je fixe chaque chose que je prends dans mes mains pendant 10 secondes. Pile poil. Je compte dans ma tête », explique fièrement la manager.

Après 4 lavages d’estomac et 10 lavements rectaux consécutifs, Magalie est sortie du CHU de Lyon, quasi intacte. En rentrant chez elle, la dirigeante s’est également rendu compte qu’elle avait aussi placé, dans son frigo, malencontreusement, un détergeant parfumé au citron. Elle qui boit du jus de citron, le pire a vraiment été évité.


Un cas d’école à enseigner dans toutes les écoles de Management et de médecine également. En effet, de nouveaux procédés de nettoyage des pompes de lavement rectal ont été développés par l’hôpital lyonnais.

Crédit photo : Turydddu, cc by 2.0.

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