TPMP : les chroniqueurs, en grève, veulent le même salaire que celui de Jeremstar.
Questionné sur son salaire dans l’émission « Les terriens du dimanche », Jeremstar, le spécialiste de télé-réalité, a provoqué, sans le vouloir, une grève des chroniqueurs de l’emblématique émission Touche pas à mon poste.
Invité dans l’émission Touche pas à mon poste (TPMP), Jeremstar, à la demande de Cyril Hanouna, a révélé toucher 1.800 euros par émission dans « Les terriens du dimanche », l’émission de Thierry Ardisson sur C8.
De toute façon, c’est soit l’augmentation, soit on va chez Arthur.
D’abord interloqués, les chroniqueurs se sont rassemblés, après l’émission, dans un restaurant, non loin de Canal Factory, les studios dans lesquels l’émission TPMP est tournée, à Boulogne-Billancourt. Décision prise de former un syndicat des chroniqueurs de TPMP, ils ont nommé Gilles Verdez, le chroniqueur télé et ancien journaliste sportif, pour les représenter. « On a demandé à Gilles de couper l’ABS, qu’il y aille franco. Pas de pitié dans la négociation salariale. L’objectif sera le fric, l’argent, le flouss, le grisbi, la caillasse, la thune, le blé, le pèze, l’oseille, la maille, les pépètes, la ferraille, les sous, les radis, la picaille, les picaillons, les patates, le pognon, bref des euros à gogo pour chaque chroniqueur. De toute façon, c’est soit l’augmentation, soit on va chez Arthur« , menace un chroniqueur, à la salivation excessive, due à la rage provoquée par la révélation financière de Jeremstar.
Gilles Verdez a uriné sur la table des négociations.
En ce moment même, en pleine nuit, au siège de C8, les négociations se déroulent dans une ambiance survoltée. Prise de panique, H2O production, qui produit TPMP, a demandé l’aide de la chaîne C8, de Canal + et de Vincent Bolloré, le redoutable homme d’affaire, en personne, pour financer l’augmentation des honoraires des chroniqueurs. Les chroniqueurs veulent 1.800 euros chacun par émission. Vu le nombre de chroniqueurs, le calcul est simple et complexe à la fois pour la production. « On ne négocie plus, on cherche le financement. Les chroniqueurs sont dans un état, je ne vous raconte pas. Pas moyen de dialoguer avec eux. Même avec leur représentant. Gilles Verdez a uriné sur la table des négociations lorsqu’on lui a demandé si les chroniqueurs accepteraient une augmentation de 10% par saison. On a tous compris sa réponse », indique le chargé de production. Il ajoute, « Benjamin Castaldi a voulu déféquer sur le rétro-projecteur, posé sur la table de réunion, mais Valérie Benaïm, fort heureusement, l’en a empêché au dernier moment. Pierre Ménès n’a pas dit un mot. Il a juste grincé des dents en mettant des claques à Cyril Hanouna, à chaque fois que ce dernier le regardait ». Il conclue, « On doit trouver l’argent. Avec l’amende du CSA, on est ric-rac en ce moment. Mais je ne vous apprends rien. Toute la télé sait que c’est dur pour nous. Les chroniqueurs avaient accepté en début de saison un salaire de 50 euros par émission. Mais là, on va morfler », souligne un proche du dossier, membre de la production.
Les fans, jeunes et moins jeunes, ont déjà commencé à se rassembler devant le siège de C8, à l’annonce de cette nouvelle. Certaines personnes discutent entre elles. Nous en apercevons d’autres qui prient et encore d’autres qui pleurent silencieusement. Tous réclament qu’il y ait une issue heureuse et rapide à ce mouvement de grève.
Au moment où nous écrivons, le siège de C8 est encore en effervescence.
Photo : capture d’écran.