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Réforme des retraites : les plus de 62 ans auront droit à 3 couches adultes gratuites par jour travaillé a annoncé le gouvernement.

Face à la gronde d’une grande majorité des salariés, toutes catégories socio-professionnelles confondues, au sujet de la loi sur l’âge de départ à la retraite, le gouvernement tente d’apaiser les choses. Pour motiver les réfractaires, les suspicieux et les circonspects à l’allongement de la durée de travail, les salariés de plus de 62 ans auront droit à un petit cadeau, aussi utile que généreux. « Et que l’on ne vienne plus nous dire que nous avons un cœur de pierre. Le bien-être de nos citoyens est l’une de nos priorités, juste après la croissance, la balance commerciale et le plein-emploi », a indiqué un élu de la majorité.

« Des couches de marque, comme celles qu’ils donneront aux salariés du privé »

La retraite sera indéniablement fixée à 65 ans. Aussi, pour faire face aux imprévus urinaires qui toucheront une grande partie des seniors actifs, le ministère de l’Économie et du Travail offrira des couches pour adultes contre l’incontinence et les fuites urinaires.


Dans le monde de l’entreprise, les avis sont partagés.

« J’espère que le gouvernement nous donnera des couches de marque, comme celles qu’ils donneront aux salariés du privé. Nous, les fonctionnaires, on se fait toujours avoir, sacré nom d’un gel du point d’indice. Le gouvernement doit savoir qu’il sera hors de question qu’il nous refourgue des couches bas de gamme comme celles que les Ehpad facturent plein pot à leurs clients », informe un administrateur territorial.

« 3, c’est peu »

« Ce sont des bons, nos ministres. Ils savent que pour les employeurs : le temps, c’est de l’argent. Le gain de productivité sera immense en s’évitant les pauses pour la petite commission des vioques. Dividendes et casse-bonbons ne sont pas compatibles, avec tout le respect que j’ai pour les fainéants qui veulent arrêter de travailler alors qu’ils sont dans la fleur de l’âge. Partir à la retraite quand on a la soixantaine, c’est insensé », explique avec philosophie un increvable actionnaire d’une grande entreprise cotée à la Bourse de Paris, du haut de ses 89 ans.

« Ça part d’un bon sentiment, certes, mais 3, c’est peu. En plus, mon patron nous regarde de travers quand on ne fait pas d’heures supplémentaires. Si j’en utilise 6 ou 10 de plus par jour, qui me les remboursera ? », interroge un salarié du privé de 59 ans.

 

Crédit-photo : Image par Shaun de Pixabay.

 

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