87% des américains ont hâte de suivre les élections présidentielles françaises 2022, selon un sondage.
A l’image d’une série télévisée ou d’une chronique de la presse people, les élections US de cette année ont été suivies, de jour comme de nuit, avec attention et engouement par un très grand nombre de français. Il semblerait que cela se reproduise, mais dans le sens inverse dans deux ans. Explications.
Un récent sondage du prestigieux cabinet d’étude House, Hold, Fifty & Year a révélé qu’une très grande majorité d’américains a « hâte » de suivre le déroulé des élections présidentielles qui auront lieu en France en 2022. Cela prouve que tout n’est pas perdu dans la frileuse relation entre les citoyens et la politique.
Ainsi, ce sont 87% des citoyens des États-Unis d’Amérique, démocrates et républicains, qui attendent avec pétulance de suivre la campagne électorale française de 2022, mais aussi et surtout qui piaffent d’impatience de découvrir les résultats.
« Si t’es démocrate : barre-toi ! »
« Vous avez aussi un décompte de voix dans vos régions, vous les bouffeurs de grenouille ?, interroge une texane de 98 ans, tout en nettoyant méticuleusement le 22 Long Rifle qu’elle a reçu comme cadeau de mariage pour ses noces de platine. Avec ton sourire niais, tu as une tête à voter démocrate. Si c’est le cas : déguerpis tout de suite de mon palier. Je n’aimerais pas que tu sois la première personne que j’abattrais avec mon cadeau de mariage. Le viseur de mon arme défensive, initialement conçue pour la chasse, n’est pas encore réglé. Je risque de te mettre une balle en pleine tête alors que je vise ton genou. Moi, perso, je ne risque rien. C’est permis dans mon État de canarder des humains dans un périmètre de 300 mètres autour de mon domicile. Mais ça serait désagréable pour toi et surtout pour ta santé. Si t’es démocrate : barre-toi ! Je t’ai prévenu, mon p’tit. Ne viens pas chialer après. »
« Vos républicains à vous ne sont pas aussi nerveux que les nôtres »
Parmi les 13 % restants, seuls 2 sondés sur cent se disent indécis. Les 11 % restants de citoyens US interrogés ne regarderont que les résultats lors des directs diffusés sur les chaînes américaines. « Quel est votre candidat qui se rapproche le plus de Donald Trump ? Vos républicains à vous ne sont pas aussi nerveux que les nôtres, mais nous ferons des reportages qui le mettront en valeur. Nous sommes prêts à le soutenir. Vous êtes très à cheval sur cette satanée déontologie journalistique, vous les français, mais nous pouvons toujours essayer », explique un responsable de l’impartiale et équitable chaîne d’informations conservatrices Fox News.
Depuis la conquête de l’Ouest…
« Nous pouvons assurer, de A à Z, la campagne de votre candidate ou de votre candidat qui a le même caractère que The Don (Donald Trump, ndlr). On ne va pas laisser des léninistes prendre le pouvoir dans nos belles et capitalistes terres blanches. Mais attention, nous ne sommes pas racistes. J’en ai assez des préjugés qui nous collent à la peau. Moi-même, par exemple, j’ai un ami nègre. D’ailleurs, il faut que je lui rende visite à l’hôpital. Je l’ai invité à dîner l’autre jour et il a fait la connerie d’aller se chercher une bière dans le frigo de ma cuisine. Quand il est revenu pour voir la suite du combat de catch, je lui ai tiré dessus par mégarde. Il aurait pu me prévenir. Moi, quand je vois un black ou un burrito (latino, ndlr) chez moi, j’ai automatiquement le réflexe de tirer des rafales avec ma mitrailleuse de guerre en vente libre au supermarché du coin. Cependant, je vous rassure, il va bien », tient à faire savoir un manager du média d’information Breitbart, qui soutient et vante les mérites des candidats WASP depuis la conquête de l’Ouest.
« 100% des républicains »
Un démocrate non-armé a tenu à préciser : « Vous savez ? Nous, les démocrates, nous respectons et nous adorons la France, ses valeurs et ses principes. Et sa devise, oh la la, elle est magnifique ! Liberté, Égalité, Fraternité. Du pur génie humaniste. Nous, les américains, certes, nous avons la liberté, mais pour l’égalité et la fraternité, il faudra repasser. Si tu n’es pas plein aux as, tu es bon pour te laisser mourir chez toi si tu as la malchance de tomber malade ou de faire un accident du travail. Notre Code du travail se résume à un article de loi, pas plus. C’est celui de pouvoir licencier un salarié dans la seconde, rien de plus. Sans indemnités, sans rien, même pas un merci. Aux USA, pour un grand nombre de personnes, soit 100% des républicains soit dit en passant, tu es considéré comme un stalinien sur tu oses prononcer les mots assurance santé, gratuite, et personnes pauvres, des nourrissons aux personnes âgées. »
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