Prélèvement à la source : les salariés devront indiquer, aux employeurs, le nombre de leurs maîtresses ou amants.
Alors que le gouvernement a annoncé la mise en application du tant décrié prélèvement à la source, le porte-parole de Matignon a indiqué toutes les informations à fournir à son employeur, dont étonnement, le nombre de maîtresses et amants.
Alors que l’impôt était, jusqu’ici, différé d’une année, le prélèvement à la source permettra de calculer et de payer, e, temps réel, son dû à la nation.
« Ils tirent la gueule »
« Cela permettra de grandement simplifier les choses. Aussi bien pour les salariés, qui sauront combien ils pourront dépenser réellement, chaque mois, que pour les retraités et les indépendants. Cela évitera la folie des grandeurs à beaucoup de français. Ils oublient toujours que tout l’argent qu’ils gagnent n’est pas à eux uniquement. Comment, d’après vous, peut-on se permettre de bouffer de la grande cuisine dans les restaurants ?. Je vais vous le dire, sans ambages, c’est aux frais du contribuable. C’est grâce, aussi, à leur pognon que l’on s’offre des voyages dans les groupes d’études parlementaires. Les agents du Ministère des finances, ils tirent la gueule quand on leur montre nos photos de vacances, euh, de voyages d’études. Mais, on ne peut pas emmener tout le monde », confie un élu parlementaire. Il ajoute, » le prélèvement à la source permettra également d’alléger le travail des agents des impôts. Alléger leur travail, mais surtout leur stress. Voir des contribuables qui tirent la gueule, qui ronchonnent et qui pleurent même, des fois, dans les succursales des impôts, tous les jours, il y a de quoi vous fatiguer, émotionnellement, nos intègres, patients et courageux fonctionnaires des impôts ».
« Déduire une somme mensuelle comprise entre 50 et 300 euros »
Alors que le statut marital est à indiquer, une autre information sera utile pour ne pas payer davantage que ce que le salarié ou la salariée doit réellement. Cette donnée est le nombre exact de maîtresses ou d’amants, lors du mois précédent. « Cela permettra, à tous les salariés infidèles, de déduire une somme mensuelle comprise entre 50 et 300 euros, en moyenne, du montant net à payer de leur impôt sur le revenu. Cette déduction fait partie des provisions pour risques et charges. L’adultère est un risque, mais aussi une situation qui a beaucoup de charges. Je vais vous faire une confidence, lejournalnews, nous avons choisi cette rubrique comptable dans un esprit taquin. Nous savons aussi avoir de l’humour, malgré la légende urbaine. Nous ne sommes pas bons uniquement à détrousser les gens de leur argent. Argent, soit dit en passant, qui sert au bon fonctionnement de toutes les administrations françaises, dont les hôpitaux, la sécurité sociale et les écoles. Les français peuvent payer moins, à l’image des américains ou des anglais, mais qu’ils ne viennent pas se plaindre s’ils ne pourront pas être soignés gratuitement ou bien s’ils ne trouvent pas un commissariat près de leur domicile », précise un haut fonctionnaire des impôts.
« Tout le pognon que je dépense pour ma maîtresse »
Les indépendants et les retraités devront donner cette information à leur comptable, leur centre fiscal ou à leur caisse de retraite. « Du moment que ma caisse de retraite n’en parle pas à mon Gérard. 60 ans que je le fais cocu ce connard. Je ne me reproche rien, c’est lui qui a commencé. Il m’a trompé une seule fois, en 1958, mais c’est la fois de trop », indique, irritée, une nonagénaire. Même son de cloche du côté des indépendants. « Ma société appartient à 50% à ma pouffiasse (épouse, ndlr). Mieux vaut pas qu’elle apprenne pour tout le pognon que je dépense pour ma maîtresse en cadeaux, voyages et bijoux », constate un artisan.
« Je le fous à la porte ce petit con »
Les employeurs sont également gênés par cette surprenante situation, mêlant affaires professionnelles et personnelles. « J’ai 600 collaborateurs. Je sais très bien qui couche avec qui. J’ai mes indics dans mon entreprise. Mon Instagram à moi, on va dire. Mais cette situation ne m’enchante pas du tout. Je soupçonne le nouveau du Marketing de se taper ma secrétaire. Le problème, c’est que je n’ai pas réussi à coucher avec elle, jamais, même pas l’once d’un espoir d’une petite culbute, pendant la pause café. Pas un bisou, pas une fellation, pas un sourire érotico-coquin entre deux dactylographies de documents sur Excel, rien. Ça me ferait vraiment chier de virer le nouveau du Marketing. Il est très doué, en plus, professionnellement parlant. Mais si j’apprends, officiellement, qu’il se tape ma secrétaire, je le fous à la porte ce petit con. Il ira faire un tour du côté du chômage. Je peux vous dire que c’est pas la même qualité, là-bas, à l’ANPE (Pôle Emploi, ndlr), en qualité de gonzesses. Il y en a des bonnes au chômedu, mais pas beaucoup. Il fera moins le malin le beau gosse. Ça va le calmer un petit moment, ce prétentieux. Eclaire-moi, toi, le petit futé qui écrit pour lejournalnews. On m’a dit que les salariés doivent donner le nom de leurs maîtresses et amants, c’est vrai ou pas ? », demande le chef d’entreprise.
Nous vous dévoilons la liste des informations à fournir à votre employeur, afin de calculer, très exactement, le montant qui sera déduit de votre salaire mensuel. A noter que les salariés, indépendants et retraités n’ont pas obligation de donner les noms de leurs maîtresses ou amants. « Le prénom, suivi de l’initiale du nom de famille suffira amplement », informe un expert comptable.
Le prélèvement à la source sera mis en application, dès 2019.
Prélèvement à la source : la liste des informations à fournir à votre employeur.
- Nombre d’amants ou de maîtresses.
- Frais d’hôtels, en euros, réglés pour les usages adultérins.
- Frais en cadeaux, en euros, à destination des maîtresses ou des amants.
- Sommes utilisées pour les achats de préservatifs ou de pilules contraceptives.
- Frais utilisés en abonnements à des sites de rencontres en ligne.
Crédit-photo : Max Pixel, cc0.