Michel Drucker : « Notre Michel national a un cœur tout neuf. Nous prolongeons son contrat télé de 40 ans supplémentaires », explique un responsable de France Télévisions, après l’opération chirurgicale de l’emblématique animateur.
Très bonne nouvelle, le légendaire animateur télé et radio Michel Drucker va mieux. Suite à des problèmes de santé, le Monsieur longévité du PAF avait subi une opération lourde à cœur ouvert.
« Pas étonnant aussi. Tous les matins, dès le parking, les responsables nous attendent pour nous réciter leurs audiences à la con de la veille avant de nous balancer leurs laïus sur la concurrence. Les responsables n’ont que les mots audience, audimat, part de marché, annonceurs et ménagère de moins de 50 ans à la bouche. Normal de flancher. Moi, j’ai des palpitations dès que je passe la grille du parking », confie un présentateur tv tout en mesurant sa tension artérielle grâce à un appareil portatif.
« Pas près de prendre sa retraite, et c’est tant mieux »
« A 78 balais, monsieur Drucker est plus en forme que moi. Je ne sais pas comment il fait. J’en ai 25 et je parais plus âgé que lui, c’est pas juste », analyse un jeune animateur. « Mais c’est qu’il va lui porter la scoumoune, ce p’tit couillon, lui rétorque une sympathique retraitée de 96 ans, fan de la première heure de Michel Drucker. Mon Michel était déjà là quand il y avait notre bonne et vieille ORTF, et alors ? De toute façon, maintenant, dès que t’as plus de 40 ans, ils te considèrent comme un senior, les connards prétentieux en costume-cravate. Et puis, senior, c’est pas une insulte, de toute façon. Moi, je le prends pas mal, en tout cas. Mais y’en a, c’est tout comme. 40 piges ou 78 ans, c’est pareil, maintenant. Et puis, pourquoi toujours tout ramener à l’âge ? Ce qui compte, c’est le talent. Et du talent, le Drucker, il en a à revendre, pour longtemps encore. Il n’est pas près de prendre sa retraite, et c’est tant mieux. De toute façon, ceux qui critiquent le jeunot (Michel Drucker, ndlr) : il les enterrera tous. Maintenant chut ! Bois ton calva, le journaliste, mais en silence. Il y a le petit Etienne (Samuel Etienne, ndlr) qui va commencer ses questions pour les champions (Questions pour un champion, ndlr). »
« Chassez le naturel, il revient au sprint »
Delphine Ernotte, la grande patronne du groupe France Télévisions, est aux anges. Dès février prochain, elle pourra compter sur le retour de la légende vivante de la télé française. »Avec ce cœur tout neuf, il rempilera pour 40 ans, minimum. TF1 ne l’aura pas, jamais ! Vous pouvez leur dire à ces capitalistes ! Nous allons proposer à Michel un contrat en or. Il restera chez nous. Nous ne lui parlerons plus d’audience, plus jamais. Déjà qu’on ne lui en parlait pas beaucoup. Avec les scores qu’il fait, pas besoin. Il cartonne tous les dimanches. Il aura carte blanche, comme d’hab », a-t-elle expliqué avant de convoquer journalistes et présentateurs de France 2, France 3 et France 4 pour un debriefing. « Ceux de France 5, elle ne les convoque plus. Ils parlent plus que la patronne lors des réunions. Les intellos de la chaîne du savoir, c’est pas facile de leur faire des discours vu qu’ils jactent tout le temps. L’autre jour, elle a voulu faire le point avec eux et ils lui ont fait un exposé sur tous les types de fréquences utilisées pour la diffusion de la télévision numérique, mais aussi analogique. On se serait cru dans un amphi de fac. Ils sont très sympas, mais très bavards aussi. Que voulez-vous ?, on ne se refait pas. Chassez le naturel, il revient au sprint », philosophe un ingénieur du son.
« Notre maillot jaune télévisuel »
Les propos ont été confirmés par le responsable du service « 3615 FranceTV » du groupe télévisuel public. Il indique : « Notre Michel national a un cœur tout neuf. Nous prolongeons son contrat télé de 40 ans. Je vais publier le communiqué tout à l’heure. Ça apprendra aux prétentieux de TF1 à frimer avec leurs programmes en Prime time. Mais attention, on ne les jalouse pas, ces crâneurs de TF1 qui roulent des mécaniques quand ils parlent de leurs films du dimanche soir. Nous aussi, on a de très bons programmes les dimanches. Non, nous ne faisons pas non plus de fixation sur eux. Nous avons à l’œil ces arrivistes de M6 aussi. Antenne 2 (France 2, ndlr) existait du temps de l’ORTF, déjà, comme notre maillot jaune télévisuel, Michel Drucker. Ils ne peuvent pas en dire autant, les néophytes de TF1 et M6 ».
« Tabarnak ! Nos animateurs flanchent à partir de 55 ans, chez nous autres. Il faut dire que bouffer des aliments OGM à tous les repas, du matin au soir : ça n’aide pas, calisse. Heureusement qu’il y a les grillades de caribou pour compenser les cochonneries que l’on becte. Saint-ciboire que ça m’énerve tout ça », révèle le patron d’une chaîne télé québécoise.
« Monsieur Drucker sait durcir la course comme personne »
« Le secret pour vivre longtemps, c’est le vélo ! Mais que voulez-vous ?, il n’y en a que pour le foot. C’est un peu normal. Nous les cyclistes, on ne va pas dans des palaces hyper chers, ni dans des discothèques avec des putes de luxe hyper chères aussi. On porte des fringues de prêt-à-porter, pas du sur-mesure fait par de célèbres créateurs, comme les autres connards (stars du football, ndlr). On n’est pas très Instagram, on est plus Facebook. On fait moins bling-bling que les autres, ça attire moins, forcément. Heureusement qu’on a le Tour de France, ça rattrape un tout petit peu notre retard sur le football de mes deux. J’aime le foot, mais je dis de mes deux, et alors ?, je dis les mots que je veux. En parlant de mes deux. Nos femmes sont très belles. La différence d’avec celles des footballeurs, c’est qu’elles ne sont pas siliconées, les nôtres. Tout est naturel, chez elles. Pas un seul produit esthétique dopant ! Nos gonzesses, elles n’ont pas besoin de révision tous les 6 mois chez le chirurgien esthétique. Une autre grande différence d’avec le ballon rond : les salaires. De tous ceux qui font du vélo, c’est monsieur Michel Drucker qui est le plus riche. Un amateur, quand il gagne bien plus que tous les pros réunis, ça résume tout. Monsieur Drucker sait durcir la course comme personne », fait savoir un coureur cycliste pro.
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