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Les journalistes de CNN, MSNBC, CBS, ABC, du Washington Post, du New York Times, de BuzzFeed et du Huffington Post, emprisonnés dans les sous-sols de la Maison-Blanche, seront libérés après la passation de pouvoir, le 20 janvier prochain, annonce le service presse de Donald Trump.

Les médias sérieux commencent à y voir un peu plus clair sur leur avenir. Après des années à être accusés par Donald Trump de diffuser de fausses informations, les organes de presse reconnus pourront travailler et enquêter tranquillement, mais pas avant le 20 janvier prochain, probable date d’investiture de Joe Biden, le futur nouveau Président des Etats-Unis d’Amérique.

« Constitutionnellement, c’était inconcevable qu’un journaliste soit en danger dans le cocon de notre grande et belle démocratie »

Les chefs de rédaction de CNN, MSNBC, CBS, ABC, du Washington Post, du New York Times, de BuzzFeed, du Huffington Post et de nombreux autres médias qui ont leurs journalistes emprisonnés dans les immenses sous-sols de la Maison-Blanche devront prendre leur mal en patience. Les chroniqueurs de Breitbart, blog pro-Trump, n’ont pas été arrêtés. Il se murmure qu’ils ont prêté main forte pour capturer les journalistes professionnels. « Les gens ont entendu parler du tunnel qui servait à faire pénétrer les maîtresses dans les appartements de John Fitzgerald Kennedy, mais il y a d’autres tunnels, beaucoup d’autres que seuls la CIA, le FBI, le ministère de la Défense, Variety et la chaîne people E! connaissent », confie un historien, spécialisé en architecture. « Nos journalistes disparaissaient un à un. Bizarrement, nous perdions leur trace dès qu’ils entraient dans la James S. Brady Press Briefing Room, la mythique salle de presse de la Maison-Blanche. Malgré notre flair ancestral, nous ne faisions pas le rapprochement. Il faut nous comprendre. Constitutionnellement, c’était inconcevable qu’un journaliste soit en danger dans le cocon de notre grande et belle démocratie », relate un rédacteur du prestigieux New York Times qui voit une vingtaine de ses journalistes retenus dans les caves de la White House par le fantasque Trump.


« de fervents républicains, et pourtant on a eu la frousse… »

« Nos journalistes à Fox News ont failli être capturés. Fort heureusement Melania a réussi à calmer Donald Trump. Sans elle, la moitié de notre rédaction serait au zonzon de la Maison-Blanche. Elle n’a malheureusement rien pu faire pour nos confrères des autres médias qui sont toujours sous les verrous. Par contre, Jared Kushner n’a pas bougé d’un cil. On l’entendait rigoler dans un coin. A ce qu’il paraît, il avait le même rire quand il virait les locataires de ses appartements pour les relouer bien plus cher. Tu paies ton loyer, tu te fais virer et tu entends le propriétaire ricaner : c’est dur psychologiquement. Nous sommes de fervents républicains, et pourtant, on a eu des frissons de frousse en entendant ça. Pour en revenir aux prisons secrètes de la Maison-Blanche, je n’ose imaginer notre sort si on avait été démocrates », fait savoir un journaliste de Fox News, tout en lançant des fléchettes sur le poster de Joe Biden accroché au mur de son bureau.

« s’en méfier comme du coronavirus »

Ainsi, les pièces souterraines, transformées en geôles lors des manifestations contre la guerre au Viêtnam, ont repris du service, dans le plus grand secret, lors de la mandature de Donald Trump. « Trump n’écoutait personne. Quand il parlait, c’était uniquement de lui. Il décidait de tout et il faisait tout lui-même. Il a viré tous ses conseillers, un à un, même le conseiller gastronomique des cuisines de la Maison-Blanche. Personne ne pouvait rien pour ces journalistes, malheureusement », a confié un ancien conseiller à la défense en charge des armes nucléaires.

« On disait que ce mec (Donald Trump, ndlr) était capable de tout, mais personne ne nous croyait. Les gens nous traitaient de paranoïaques. Ils pensaient qu’on délirait, mais pas du tout. On avait raison. Là, tout le monde en a la preuve maintenant. Une personne qui n’accepte pas les critiques constructives : il faut s’en méfier comme du coronavirus », explique un psychologue, éminent spécialiste en troubles du comportement de l’enfant.

 

Crédit-photo : pxhere, cc0.

 

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