Messi au PSG : après le célèbre présentateur TV d’El Chiringuito, l’ensemble du personnel de l’Office de Tourisme de Barcelone a démissionné.
Un coup de tonnerre succède à un autre en Espagne. Après le départ surprise du prodige argentin du club de football du FC Barcelone en direction du PSG, voilà que le célèbre présentateur de l’emblématique émission TV El Chiringuito de Jugones a démissionné. En juillet dernier, Josep Pedrerol avait promis qu’il quitterait son poste si les joueurs Lionel Messi et Sergio Ramos ne jouaient plus au Barça. « En Catalogne, nous n’avons qu’une parole. Moi, j’avais promis à ma femme de me couper les cojones (testicules, ndlr) si le Barça ne remportait pas la Ligue des Champions. Koeman avait marqué dans les prolongations contre la Sampdoria, mais j’étais sûr que mon club de cœur allait gagner. Cela dit, je l’aurais fait, me couper les burnes. On a qu’une parole, nous, les catalans », assure un fan du Barça qui a promis à son épouse de ne plus faire ce genre de promesse dès la remise du trophée le 20 mai 1992, tard dans la nuit.
Contrairement à la France, « hormis à Marseille », selon un affable curé fan de l’Olympique de Marseille, le football est une véritable religion en Espagne. Pour preuve, l’ensemble du personnel de l’Office de tourisme de la ville de Barcelone a également démissionné, suite à l’annonce du départ du génie argentin. « Joder ! (zut, flûte ou mince alors, ndlr). Étant donné que Messi est parti, pourquoi continuer ?, demande un responsable. Avec tout le respect que j’ai pour les joueurs qui restent au Barça et pour tout le respect que j’ai pour notre patrimoine urbain, je crains que notre belle et grande ville ne fasse plus autant rêver qu’avant, quand il y avait encore Messi. Je rappelle quand même que 70% des touristes viennent à Barcelone pour avoir un autographe de Messi. A quoi bon continuer ? Et puis, je n’ai plus cette flamme qui me fait venir au travail chaque matin en chantonnant. »
Même son de cloche au sein de la Mairie de Barcelone. L’air y est pesant. Les regards des élus et des employés sont vides. Les pleurs résonnent à travers les quatre coins de l’impressionnant bâtiment municipal, mais également dans un périmètre de 2 kilomètres autour de la place Sant Jaume. « Lors des congrès internationaux des Maires, nous aurons l’air de quoi maintenant que Léo (Messi, ndlr) est parti ? Je vais vous le dire : on aura l’air de cocus », confie, entre deux vagues de sanglots, un élu catalan.
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