Société

Manifestants cagoulés : les forces de l’ordre autorisées à utiliser des flèches anesthésiantes.

Après les heurts opposant les forces de l’ordre à certains casseurs cagoulés, les députés et sénateurs ont voté et validé une nouvelle loi dite « anti-cagoule 2.0 ».

Mis à jour.

Cette loi remplace le décret « anti-cagoule » et l’article R. 645-14 du Code pénal, qui punissaient jusqu’à 3.000 euros d’amende tout manifestant portant une cagoule afin de cacher son visage.

Les parlementaires et les sénateurs ont voté cette nuit, dans l’urgence, un nouvelle loi punissant sévèrement les manifestant masquant leurs visages. « D’habitude nous sommes retentissants à ce type de loi, classées anti-constitutionnelles en grande majorité. Mais, après mûre réflexion, nous avons estimé qu’il en allait de la tranquillité publique », confie un sénateur.


Le modèle anesthésiant le plus puissant.

Ainsi, les forces de l’ordre, CRS et policiers, utiliseront des fusils à gaz projetant des seringues anesthésiantes. Le Ministère de l’Intérieur a choisi le modèle anesthésiant le plus puissant, habituellement usité pour les animaux volumineux, tels que les rhinocéros et les éléphants. « Nos CRS n’en peuvent plus. Ils ont essayé de verbaliser. Mais les manifestants cagoulés sont majoritairement apatrides. A 99%, ils ont renoncé à leur nationalité française, en référence à leur slogan « Ni Dieu, ni maître, ni patrie, ni nationalité, ni Sécurité sociale ». Certains ont même renoncé à leurs noms et prénoms. Idem pour leurs empreintes digitales. Ils n’hésitent pas à se brûler volontairement les doigts au 3ème degré pour ne plus faire apparaître d’empreintes. Avec ces flèches anesthésiantes, la peur changera de côté », indique un brigadier-chef de police.

« Efficacité, civilité et docilité ».

Nous avons rencontré le fonctionnaire chargé de former les troupes affectées à la surveillance des manifestations. « Nous avions hésité entre le fusil et la sarbacane, mais face à l’agilité et surtout à la férocité de certains manifestants cagoulés, le fusil à gaz nous a semblé plus adéquat », précise le chef de projet du Ministère. Ce vétérinaire et féru de chasse, recruté pour l’occasion, possède le savoir-faire pour mener à bien sa mission. Il a pour premier objectif de former l’ensemble des forces de l’ordre. « Nous allons commencer par les grandes villes. Cela a l’air impressionnant au début, mais je suis sûr que les individus formés adoreront. Il faut prendre cela comme un jeu. Cela les changera de leur routine. Ils seront surtout plus efficaces, car la matraque et les lacrymogènes ne font que repousser les assaillants, leur faisant prendre davantage d’élan pour tout détruire sur leur passage. Nous appelons cela l’effet rhinocéros. Alors que là, les agitateurs seront neutralisés en douceur. Efficacité, civilité et docilité », précise ce passionné de safaris.

Les produits anesthésiants mettrons environ 2 minutes pour agir. Le Ministère des Solidarités et de la Santé a supervisé les tests effectués lors de la première manifestation anti loi travail, le 12 septembre dernier, en toute discrétion. Les manifestants endormis par les flèches anesthésiantes se sont réveillés en douceur, au commissariat, groggys mais en bonne santé. Le service en charge de la déontologie a donné son aval.

Crédit-photo :  Thesupermat, cc by-sa 3.0.

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