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France Gall : le petit Babacar de sa chanson travaille à la commission d’expulsion des étrangers en situation irrégulière en France.

Depuis le tragique décès de la chanteuse France Gall, le petit Babacar, qui a bien grandi depuis la création de la chanson, travaille actuellement à la Comex, commission d’expulsion des étrangers en situation irrégulière, rattachée au ministère français des transports.

Depuis la triste disparition de l’icône de la chanson française France Gall, le petit Babacar, de sa célèbre chanson du même nom, est au cœur de toutes les attentions.

« Babacar, où es-tu, où es-tu ? » répétait la chanson, il semblerait, de source non sûre, que nous ayons un semblant de réponse. Depuis de nombreuses années, il serait chargé de la décision d’expulsion des étrangers sans-papiers en France. « Il est responsable de la décision définitive d’expulsion. Très strict et extrêmement sérieux, il a parfois la main très lourde lors des décisions. Nous essayons de le raisonner de temps en temps, mais il est intraitable. Avec lui, cela ne rigole pas. Même quand des fonctionnaires de nos services, adhérents du Front National, lui demandent d’y aller mollo sur le nombre d’expulsions, il ne les écoute pas », indique un fonctionnaire en charge des voies de recours au sein de la Comex, la commission d’expulsion, rattachée au Ministère des transports et de l’écologie.

Le petit Babacar était arrivé en France, après avoir obtenu un visa long séjour. « Le petit babacar, qui était grand à l’époque, il avait 18 ans, s’était présenté au Consulat de France de Dakar, au Sénégal. Il nous avait présenté son passeport, ainsi que l’album de France Gall. Nous lui avions délivrer un visa ‘Compétences et talents‘, similaire au visa O-1 des USA. Ce visa est malheureusement très peu connu en France et à l’étranger. Si vous avez un talent particulier, vous obtiendrez un visa aisément. Avec le cas du petit Babacar, il avait comme talent d’avoir inspiré une chanson. Ainsi, il avait rempli la condition d’égérie, conformément à l’article 276, alinéa 6, du code de procédure des visas et des titres de séjours. Ainsi, il avait obtenu, en même temps, une carte de séjour ‘compétences et talents, mention égérie’. Quelques mois plus tard, il obtient la nationalité française, toujours avec la mention égérie », indique un ancien élu du Consulat de France de Dakar.


Les millions de fans de la chanteuse, mais également de curieux, ont maintenant leur réponse. Il est, d’après ses proches collaborateurs ,  » très affecté et triste de la disparition de la chanteuse France Gall. Mais il se concentre sur son travail, afin de permettre à d’autres petits Babacar, expulsés ou non, d’inspirer l’univers musical dans leurs pays d’origine ».

L’histoire réelle de la chanson de France Gall, « Babacar », est très touchante. S’arrêtant dans un restaurant au Sénégal, la chanteuse avait vu Babacar à l’époque bébé et a été très touchée. Sa maman a voulu le lui « donner », mais France Gall a préféré ne pas l’adopter, mais a généreusement aidé financièrement sa famille. Malheureusement, la maman de Babacar n’avait pas respecté les conditions fixées au sujet d’un projet professionnel. Cependant, France Gall avait gardé contact avec Babacar, comme elle l’avait révélé dans une interview sur RTL.

« Vous racontez des conneries. Le gars qui a la main lourde s’appelle bien Babacar, mais ce n’est pas le même. Ce n’est pas celui de la chanson de France Gall. Quand on n’a pas fait une école de journalisme, on évite d’écrire des articles, même satiriques. Espèce de gros connard que tu es, demande bien avant d’écrire », m’informe poliment un agent de la Comex.

 

« Babacar », France Gall.

Source : Youtube.

 

Crédit-photo : pxhere, cc0.

 

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