L’expression « Encu** de ta race » est désormais interdite en France, sous peine d’emprisonnement et d’amende, suite au vote des députés.
A l’unanimité, les parlementaires ont interdit l’usage de l’expression « Encul** de ta race » du vocabulaire. Ils ont également, à juste titre, supprimé le terme « Race » et ajouter « sans distinction de sexe » dans l’article 1 de la Loi fondamentale de la Constitution française.
Mis à jour. 13.07.18 – 11h58.
Suite à un débat houleux, au sein de l’Assemblée nationale française, les députés se sont finalement mis d’accord. L’insulte « Ta race » est désormais illégale dans les écrits, mais aussi dans le langage de tous les jours. Que cela soit dit à titre amical ou usité pour exprimer sa colère ou son étonnement, les citoyens ne devront plus prononcer ce mot, sous peine d’emprisonnement et d’amende.
« Humainement, philosophiquement et moralement »
« Les opposants à cet amendement ont finalement accepté de voter pour la suppression des termes ‘Ta race’. Humainement, philosophiquement et moralement parlant, il était nécessaire, voire obligatoire, d’ôter l’affirmation ‘Ta race’ du vocabulaire de la République. Cette expression est usuelle, certes, mais elle sert également d’insulte. Ce fut laborieux, mais nous avons gagné. La République a gagné. Les expressions et insultes contenant le mot Race sont désormais prohibées, comme par exemple ‘puta** de ta race’, ‘encu** de ta race’, ‘je vais te niq*** ta race’ et d’autres, et d’autres termes que j’ai eu du mal à énoncer devant vous. Comprenez que les dire, seul, en voiture, quand un automobiliste vous fait une queue de poisson ou grille une priorité, à vos dépens, c’est une chose, mais les proférer publiquement et intentionnellement, c’est une autre chose. Fort heureusement, tout ceci est de l’histoire ancienne, nous n’entendrons plus ces expressions dans nos rues si belles, si propres et si paisibles », se félicite un député.
L’autre amendement a été adopté plus rapidement, mais très tardivement, alors que nous sommes, tout de même, en 2018. Les députés présents ont voté, à l’unanimité, pour la suppression du terme « race » du premier article de la Constitution française. L’article 1 de la Loi fondamentale a également été modifié, afin d’y ajouter les termes « sans distinction de sexe ». Les 119 parlementaires ont ainsi permis de remplacer « sans distinction d’origine, de race ou de religion » par « sans distinction de sexe, d’origine ou de religion« .
Plusieurs parlementaires ont indiqué qu’aucun député du Rassemblement national (RN), ancien Front national (FN), n’était présent lors de la séance. Selon un député, ils «étaient absents par volonté».
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