Economie

Appartement de 7m² à Paris pour 300.000 euros : la baisse vertigineuse de l’immobilier se confirme dans la capitale.

De mémoire d’agent immobilier, jamais telle chute des prix n’avait été constatée depuis près de 40 ans dans l’onéreuse et luxueuse capitale française. Analyse.

L’annonce d’une offre de vente d’un appartement parisien de 7 m² pour la modique somme de 300.000 euros confirme les prévisions réalisées par des experts en immobilier. Selon plusieurs chefs d’agence, il y a une véritable chute de la valeur des biens à Paris. « Le confinement y est pour beaucoup. Quand tu n’as qu’un petit balcon ou une fenêtre qui donne sur les artères, avec de surcroît les bruits aliénants des chaînes de vélos qui défilent 24h/24 : tu craques émotionnellement, c’est un réflexe humain que de vouloir se barrer en province. Même le champêtre son des moteurs de tracteurs dans les centres-villes de Perpignan, Nîmes, Montpellier, Dijon, Nancy, Saint-Étienne, Brest, Rennes, Nantes, Strasbourg, Lyon, Lille Marseille ou Bordeaux, c’est moins stressant », explique un psychiatre, spécialiste en troubles spécifiques spécifiques au milieu urbain.

« On aurait pu faire une meilleure affaire »

Ainsi, les tarifs des appartements dégringolent de façon vertigineuse. Cet effondrement pourrait durer encore un bon bout de temps, selon un chasseur de biens immobiliers. Les propriétaires sont dépités. « On a acheté l’an dernier notre 3 pièces en petite couronne pour 950.000 euros, frais de notaire non-compris : c’est rien, certes. Mais si on avait attendu un tout petit peu plus longtemps, on aurait pu faire une meilleure affaire », se désole un couple CSP++++.

« Bientôt sous la barre des 23.000 euros le mètre… »

Cette tendance devrait donc se confirmer, selon les virologues. « Avec les connards qui ne portent pas de masques dans les rues, nous serons bons pour avoir des confinements localisés en cascades. Moi, je vais attendre encore un petit peu avant d’acheter. Le prix moyen à Paris passera bientôt sous la barre des 23.000 euros le mètre, c’est sûr », analyse un virologue.


 

Crédit-photo : pxhere, cc0.

 

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