Affaire Benalla : des barricades ont été érigées tout autour de l’Elysée pour empêcher les mystérieux « ils » de venir chercher le président Macron.
Retranché dans le Palais de l’Elysée, depuis le début de l’affaire dite « Benalla Fight Club », le président de la République avait, lors d’une allocution, sommé les mystérieux « ils » de venir le chercher.
Mis à jour. 25.07.18, 17h32.
« Deux précautions valent mieux qu’une », selon un fonctionnaire multicartes de l’Elysée. Alors que la politique française est au bord de l’implosion, à cause de l’affaire « Benalla Fight Club », le président avait indiqué qu’il ne céderait pas. Dans une vidéo, le président de la République avait indiqué, devant des ministres et des parlementaires, qu’il répond « au peuple français », ajoutant avec force et défiance, « s’ils veulent un responsable, il est devant vous… qu’ils viennent le chercher« . « J’ai bossé dans le domaine de la finance, parmi des loups affamés. Les politique, ce sont de doux agneaux, par rapport aux féroces meutes qui travaillent dans l’univers des fusions-acquisitions de sociétés cotées en bourse », a précisé Emmanuel Macron.
« La sécurité de l’Elysée… a été décuplée »
Pour l’instant, aucun des élus parlementaires ou des responsables de l’opposition n’est venu le chercher. Encore moins les fonctionnaires, les personnels des hôpitaux et des EHPAD, les retraités, les cheminots, les étudiants bénéficiant des APL, les enseignants, les emplois aidés, les chômeurs, les syndicalistes, les voyageurs en gare qui ne sont rien, les fainéantes, les cyniques et les extrêmes. Mais pour faire face à toute éventualité, la sécurité de l’Elysée, supervisée à titre intérimaire par un membre du service d’entretien, a été décuplée. « Il n’y a pas beaucoup de budget pour recruter. Ils ont fait appel à moi, le temps de trouver quelqu’un de plus expérimenté », confie le chargé d’entretien, un chiffon et du produit pour laver les vitres dans chaque main.
« Les révolutionnaires de gauche et de droite ne nous le prendront pas »
De plus, d’imposantes barricades ont été placées tout autour du majestueux Palais de l’Elysée, résidence du président de la République. « On vient de finir les barricades. Nous nous sommes basés sur des modèles du temps de la révolution de 1789. Mais nous avons utilisé des matériaux modernes en acier trempé. Surtout pas de bois, c’est trop léger. Ça peut être déplacé facilement. Nous avons bloqué tout le secteur au niveau de l’Avenue de Marigny, l’Avenue Gabriel, la rue de l’Elysée et la rue du Faubourg Saint-Honoré. Ils ne viendront pas le chercher notre adoré président. Emmanuel Macron a été élu pour 10 ans, minimum. Il restera constitutionnellement et démocratiquement en fonction, quoi qu’il arrive au sujet de l’affaire du gorille impulsif (Benalla, ndlr). C’est comme ça qu’on l’appelle au Parlement. S’il veut prendre ton dessert au restaurant de l’Assemblée nationale, t’as pas intérêt à dire non. Je le laissais faire et surtout, je ne le regardais jamais dans les yeux. Ne jamais le faire, ça. Même certains flics du GSPR baissaient les yeux quand ils le croisaient. Notre président restera en place, vous m’entendez ?. Les révolutionnaires de gauche et de droite ne nous le prendront pas. Que ceux qui veulent venir chercher notre adulé président, je leur répondrai qu’ils aillent tous se faire voir chez l’opposition ! », vocifère un fidèle élu parlementaire En Marche, tout en récitant doucettement des articles du programme de LAREM.
Vidéo.
Emmanuel Macron : « S’ils veulent un responsable, il est devant vous, qu’ils viennent le chercher ».
« Le seul responsable de cette affaire c’est moi »
Une semaine après les révélations sur l’affaire Benalla, Emmanuel Macron est sorti de son silence face aux parlementaire de la majorité. pic.twitter.com/0MQ56ehSB6— Brut FR (@brutofficiel) 25 juillet 2018
Crédit-photo : pxhere, cc0.