Macron – Mafia bretonne : enquête sur le juteux trafic des crêpes et galettes de contrebande de la Breizh Mafia.
Lors de sa visite officielle au Vatican pour rencontrer le Pape et lui vanter tous les avantages et les bienfaits du libéralisme, Emmanuel Macron a évoqué la redoutable mafia bretonne, levant le voile sur les go fast en provenance de la Bretagne. Enquête.
Le président de la République française, Emmanuel Macron a conversé avec le Pape François lors de sa première visite officielle au Vatican. L’entrevue a duré près de 57 minutes. Un record de la part d’un dirigeant politique. Le précédent recordman était Barack Obama, avec 52 minutes. « Seules les réunions au sujet des actes de pédophilies durent très longtemps. En général, quand un prêtre pédophile est jugé, cela dure 3 heures minimum. Mais avec les chefs d’Etat, cela dure moins d’une heure », confie l’un des conseillers financiers et accessoirement évêque au Vatican.
« Nous faisons beaucoup de placements via la Vatican Bank, notre organisme en charge de nos actifs financiers, c’est pourquoi j’ai accepté de rencontrer le président de la France, ce pays d’athées laïques. Il travaillait à la banque Rothschild, donc il s’y connaît en argent. Pas comme vos anciens présidents socialistes. Ils ne nous parlaient que des pauvres et jamais de placements boursiers. En plus, depuis que j’ai rencontré Madoff, je ne fais plus trop confiance à la finance. Le Vatican est toujours côté en bourse. Cela rentre dans le cadre du voeu de pauvreté. L’église ne garde pas ses richesses. Tout est placé en bourse ou dans l’immobilier. Mais je me méfie quand même un peu des financiers. Nous avions quand même mis une grande partie des deniers de l’église dans les actifs toxiques américains. Connards de protestants de mes deux, qui ne me servent à rien, vœu de chasteté oblige. Mais Emmanuel Macron a su me faire changer d’avis. Il est très bien votre nouveau président. Très pédagogue, très cultivé et très calme. Cela en devient presque énervant tellement il est brillant. Heureusement que j’ai fait vœu de patience, sinon je me serais emporté tellement sa perfection est agaçante. Je ne vous parle même pas du moment où il a attrapé mon visage entre ses mains. Il y est allé un peu fort, mais comme il aime bien les cathos, donc j’ai laissé faire », souligne le Saint-Père, tout en consultant un site de trading.
Lors de la présentation de la délégation de ministres et de grandes personnalités d’affaires l’accompagnant, Emmanuel Macron a évoqué la mafia bretonne au Pape François. « Quand on confie le code nucléaire à tout nouveau chef de l’Etat français, nous lui précisons bien de ne jamais évoquer, ni même faire d’allusions sur les bretons. Nous les craignons plus que les corses, c’est dire comme ils sont redoutables. On ne rigole pas avec la mafia bretonne. J’espère que le gouvernement va vite nous pondre un prélèvement injustifié sur les retraites, les smicards ou les chômeurs pour vite faire oublier cette histoire sur la mafia bretonne », confie un haut gradé de l’armée française.
Sujet tabou, la mafia bretonne, plus connue sous le nom de Breizh Mafia, prospère depuis des dizaines d’années dans le prolifique commerce de contrebande de crêpes et de galettes bretonnes. « C’est plus rentable que la cocaïne ou le haschich réunis. Avant j’étais à Porte de la Chapelle ou à Barbès, mais je me suis tourné vers les galettes de contrebande. Vous n’imaginez pas le fric que les trafiquants brassent. Mais Macron nous cause un grand préjudice. J’espère que cette histoire va se tasser très rapidement, pour que l’on puisse retravailler tranquillement, sans bruit, avec la mafia de Bretagne », indique un grand trafiquant parisien, tout juste rentré du Finistère, lors d’un go fast.
« La Brigade des stups n’y voit que du feu »
Comme pour tous les trafics de produits illicites, les équipes sont organisées et les rouages très bien huilés. « Nous avons des mules, qui transportent les galettes et les crêpes depuis la Bretagne vers les autres villes, comme Paris, Lyon, Marseille, Bordeaux, Toulouse, Lille, Nice ou Strasbourg. Nous faisons également appel à des nourrices pour garder le matos bien planqué, des mamies bretonnes en général, c’est mieux. Elles s’y connaissent en crêpes et en galettes. C’est inné chez les bretons. Car il faut bien maîtriser le mode de conservation. Sinon la came part direct à la poubelle. La pâte peut se garder 2 jours maximum au frigo et 2 mois dans le congélateur. Pour les crêpes et les galettes déjà cuites, c’est 3 ou 4 jours au frigo. Les crêpes et les galettes cuites peuvent être placées dans le congélo, mais ce n’est pas conseillé. Elles deviennent cassantes lors de la décongélation, comme une punchline de Booba. Lors de la vente, nous plaçons la pâte à crêpe ou les galettes et crêpes déjà cuites, dans des bouteilles vides de Breizh Cola ou de Breizh Corn Flakes. C’est discret et la Brigade des stups n’y voit que du feu », relate un chouf (ndlr, guetteur).
« Nettement plus rentables »
Le marché est tellement rentable que les mafias napolitaines, mexicaines, chinoises, japonaises et américaines se font ravitailler en Bretagne. « On ne fait plus de trafic de contrefaçons de produits de luxe. C’est de l’histoire ancienne. Les galettes et les crêpes bretonnes sont nettement plus rentables. Cela n’a pas été facile au début. Nous avons dû apprendre à faire la différence entre les crêpes et les galettes, leurs ingrédients et leurs modes de cuisson. Il faut également maîtriser les matières premières, à savoir le froment et le sarrasin. Mais nous sommes devenus des experts, grâce au savoir-faire de la mafia bretonne. », affirme un chef de clan yakusa, attendant patiemment que l’une de ses mules, en provenance de Quimper, via Nantes, évacue les sachets, contenant de la pâte à crêpes, ingurgités.
Les principales villes productrices de crêpes et galettes bretonnes sont Brest, Quimper, Morlaix, Rennes, Guingamp, Vannes et Nantes. « Tout le monde croit que Nantes n’est pas en Bretagne, mais détrompez-vous. La ville de Nantes fait partie de la Loire-Atlantique uniquement pour remplir les caisses de la région des Pays de la Loire, c’est purement politique. Mais historiquement, Nantes est en Bretagne et la mafia bretonne y est très bien implantée. Cela met en déroute les services parisiens de lutte contre le grand banditisme. On leur dit mais ils ne nous écoutent pas », confie un policier breton.
Crédit-photo : pexels, cc0.