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Les élèves de terminale commencent à confectionner leurs antisèches pour les prochaines épreuves du bac.

La traditionnelle préparation des antisèches du mois de mars a commencé dans tous les lycées de France.

Chaque année, il y a les retardataires et les élèves sérieux qui font les choses en avance. Dès le mois de mars, les élèves consciencieux établissent, avec rigueur et minutie, leurs antisèches pour les futures épreuves du baccalauréat. « C’est cette année ou jamais pour avoir le bac. L’an prochain, on ne saura pas à quoi s’attendre avec leur réforme du baccalauréat. Là presque tout le monde l’obtient, mais cela risque de ne plus être pareil l’an prochain. Et puis, c’est une tradition de faire les antisèches en mars. Si on s’y prend à la dernière minute, ça sera bâclé. C’est ma grande sœur qui m’a conseillé de faire mes antisèches à temps pour pouvoir les utiliser comme il faut pendant les épreuves », indique un lycée en terminale ES.

« Ces petits merdeux connaissent pourtant les sanctions »

Du côté des enseignants, le désintérêt est encore une fois de mise au sujet de la triche. « On leur dit à ces petits cons que c’est interdit. Pourtant ils le font chaque année. Ces petits merdeux connaissent pourtant les sanctions en cas de triche. Mais bon, l’interdiction de passer l’épreuve pendant une durée de 5 ans ne les refroidit pas. Ces petits connards savent qu’ils ne risquent pas Alcatraz non plus. Surtout quand ils voient des personnes de leur entourage diplômées inscrites à Pôle Emploi. Idem pour les sanctions pénales, avec les 9.000 euros d’amende et les 3 ans d’emprisonnement. Quand vous voyez des cambrioleurs ou des agresseurs qui ressortent du tribunal libres en sabrant le champagne, c’est évident que les élèves qui trichent n’auront pas peur de se faire choper avec des notes de cours inscrites sur un petit bout de papier. C’est dommage, surtout pour ceux qui étudient et qui auront la même note qu’un salopiot qui aura triché », précise un enseignant.


Il semblerait que les antisèches à l’ancienne, c’est-à-dire en papier, feront leur comeback cette année, suite aux brouilleurs internet qui seront mis en place dans tous les établissements accueillant les épreuves du baccalauréat. « Ce sont des ingénieurs du CNRS et des chercheurs américains de la NSA qui ont élaboré les systèmes de brouilleurs internet, ainsi que les systèmes espions pour géolocaliser les tricheurs », indique un agent du Rectorat de l’Académie de Bordeaux.

 

 

 

 

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