Les chefs de clans Yakuzas interdisent aux restaurateurs occidentaux de vendre de « faux sushis » au cheddar ou à la sauce BBQ et orientale.
Tous les gastronomes attendaient la réponse des chefs de clans Yakuzas, qu sujet de certains sushis qui sont vendus en Europe et en Amérique, depuis plus de deux décennies. Cette année 2018 a été la bonne pour avoir le tant espéré message nippon.
Alors que les sushis cartonnent, à travers la planète entière, des experts japonais en gastronomie s’étaient offusqués de voir des sushis réalisés par des pseudo-cuisiniers.
« Ce qui te passe par la tête, tu le mets dedans »
« J’étais mécanicien avant. J’ai vu, sur internet, comment sont fabriqués les sushis et j’ai transformé mon garage en restaurant. C’est rentable les réparations mécaniques, surtout avec les limitations de vitesse. Les gens sont habitués à rouler en 5ème et 6ème vitesse. Là, avec les limitations, ils explosent leurs moteurs en un rien de temps. Mais les sushis, c’est bien plus rentable. Tu peux y mettre n’importe quoi à l’intérieur, les gens achètent. Idem pour la cuisson du riz et pour la bulle d’air qu’il devrait normalement y avoir à l’intérieur. Les gens s’en foutent de l’air dans le riz des sushis. Dans les sushis, tu peux y foutre du fromage pour burgers, de la sauce algérienne, bourguignonne ou marocaine, du poisson cuit, des sardines, de la charcuterie, des pastèques, du foin, de la dinde, du jambon, ce que tu veux, ce qui te passe par la tête, tu le mets dedans, il y a de la demande. Idem pour les makis. Avec les feuilles de chênes ou de n’importe quel arbre, ça fonctionne pour les enrouler. C’est open bar. J’ai ouvert 4 restaurants en 2 mois. En même temps, c’est normal. La plupart des innocents et crédules clients n’ont jamais mangé de vrais sushis, ceux fabriqués par des maîtres-cuisiniers japonais. Donc, on en profite. Il faut 7 ans pour apprendre à préparer de vrais sushis, dont 2 ans pour maîtriser la cuisson du riz. Je n’ai pas tout ce temps. De toute façon, les gens s’en foutent, ils ne voient que le prix », confie un cuisinier, tout en enroulant ses sushis à l’aide d’une clé de 12.
« C’est la plus-value assurée »
« Moi, avant, j’étais trader. Comme je n’arrivais plus à vendre de subprimes, les actions bidons, je me suis lancé dans les faux sushis. C’est nettement plus prolifique que tous les produits dérivés foireux que j’ai pu refourguer à mes anciens pigeons (clients, ndlr). J’aurais dû créé mon restaurant de sushis avant, mais ce n’est pas trop tard. Les indicateurs de sentiments sont très prometteurs. Oui, nous incorporons des termes romantiques, comme sentiment, dans le langage financier. C’est une ruse pour mettre les proies (clients, ndlr) en confiance. Ça marche toujours. Plus c’est gros et plus ça passe, comme dirais Madoff ou Ponzi, je ne sais plus. Bref, les sushis, c’est la plus-value assurée », précise un ancien trader, propriétaire d’un restaurant de sushis, une lettre envoyée du Japon à la main.
« De vulgaires boules de riz indigestes »
Les maîtres Yakuza sont désappointés. Selon eux, ajouter « tout et n’importe quoi » porte atteinte à l’honneur de la tradition ancestrale culinaire nippone. « Konitchiwa, vénérable lejournalnews. Que la lumière céleste puisse embellir votre vie comme le soleil sacré illumine le Mont Fuji. Au sujet de cette fâcheuse affaire des imitations de sushis, nous sommes hors de nous. Nous sommes à deux cuillères à thé japonais de demander aux imposteurs de se faire hara-kiri, par dignité, en réponse à leurs offenses culinaires. En mettant du cheddar ou de la mayonnaise dans les sushis, ou plutôt dans les pseudo-sushis qu’ils vendent à leur honorable clientèle, qui se fait rouler dans la farine, ces faux sushi-San nous insultent, directement. Nous en avons vu des vertes et des pas mûres à cause de ces imposteurs. Mais les sushis au pudding ou au cheddar, c’est la goutte de saké qui a fait déborder l’amphore japonaise. Du put*** de cheddar dans les sushis et pourquoi pas des sushis à la sardine, pendant que nous y sommes ?. Comment, il y en a qui mettent des sardines dans les sushis ?. Non !. C’est un crime gustatif. Aucun Sensei-cuisinier (maître-cuisinier, ndlr), digne de ce nom, ne pourrait accepter de faire ce crime de lèse-majesté, même pour faire une blague de mauvais goût, soit dit en passant. Nous avons envoyé des courriers aux restaurateurs qui commercialisent de faux sushis, afin de leur ordonner de faire de véritables mets japonais et non de vulgaires boules de riz indigestes. Sayonara (adieu, ndlr) », indique un grand chef Yakuza.
« Des tajines, des burgers, de la bouillabaisse ou des pizzas aux sushis »
Les propriétaires de faux restaurants de sushis ont « un délai d’un mois » pour engager un vrai chef japonais ou une personne qui a étudié l’art de réaliser de vrais plats nippons, selon le représentant des Yakuzas en Europe. Le même message a été lancé à l’intention du continent nord-américain. « Les sushis sauce barbecue doivent sortir de la circulation gastronomique. Là, ce n’est plus possible pour notre dignité, notre amour-propre et nos sentiments. Oui à la créativité, mais dans le respect des traditions. Mais là, trop, c’est trop. Mon cœur d’artichaut ne pourra plus supporter de voir des burritos, des tajines, des burgers, de la bouillabaisse ou des pizzas aux sushis, avec tout le respect que j’ai pour les plats étrangers », reconnaît un grand chef étoilé japonais.
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