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Gay Games : le pénis français remporte la médaille d’or en finale du 100 mètres !

La 10ème édition des Gay Games se déroule actuellement à Paris dans une ambiance de joie, de fête, mais aussi de compétition.

Créés, il y a 36 ans, dans l’état du Texas, qui, malheureusement, punit de mort l’homosexualité, les Gay Games se tiennent tous les 4 ans, dans un pays différent. « Nous évitons les pays dans lesquels les autorités internent les homosexuels dans des asiles ou des prisons. Nous nous éloignons également des territoires où les gays sont exécutes, voire pire, torturés. Dans certains pays qui punissent le fait d’être LGBTQI, il y a même des juges gays ou des magistrats homosexuels refoulés qui condamnent des gays ou des lesbiennes durant les procès. Dans certains pays, même les hétéros ne peuvent pas avoir des relations sexuelles avec des partenaires, hors mariage. Bref, tout le monde se cache, alors qu’il ne devrait pas », confie un membre de l’organisation. Cette année, du 4 au 12 août, la légendaire ville de Paris célèbre le partage, la convivialité et la lutte contre les discriminations dans ces jeux, interdits aux hétérosexuels.

« Pires qu’une nana enceinte »

« C’est vrai qu’on y a été un peu fort en accueillant ces Gay Games. Nous voulons lutter contre les discriminations, mais nous organisons des jeux qui s’appellent gay. C’est contradictoire, mais, à Paris, nous ne sommes pas à une contradiction près. Réunir des gouines et des pédés dans un lot d’activités culturelles et sportives, c’est vraiment étrange, je ne vous le fais pas dire. C’est comme si quelqu’un organisait un évènement nommé Hétéros Games. Mais, on doit caresser les gays dans le sens du poil. Je ne dis pas que tous les gays sont favorables à ces jeux, qui peuvent paraître discriminatoires. Mais bon, il y a des gays qui sont pour. Et puis, majoritairement, les gays sont des bobos. Ça nous arrange pour les élections. Ce ne sont pas les automobilistes qui voteront pour nous lors des prochaines élections. Avec toutes les interdictions ne nous leur avons mis dans la raie, c’est pas demain la veille que les conducteurs nous enverront du champagne et des chocolats. Les gays sont également connus pour être très rancuniers. Quand tu les contraries, ils t’en veulent à vie, même s’ils te pardonnent. En fait, surtout quand ils te pardonnent. Ils ont un sacré caractère. Enfin, elles ont un sacré caractère. Avec leur connerie d’orthographe inclusive, on ne sait plus comment appeler un mec qui, de manière technique, a une paire de couilles, mais qui, théoriquement, ne les a plus. C’est d’un compliqué tout ça. Mais, il ne vaut pas mieux se fâcher avec eux, avec elles, quoi. Pires que des nanas enceintes. Leurs hormones sont à fleur de peau. Les lesbiennes, je ne vous en parle même pas. Elles frappent d’abord, puis elles refrappent et ensuite elles discutent. Mais comme t’es sonné, tu piges rien à ce qu’elles disent. Donc, elles te refrappent encore. Surtout celles avec les cheveux courts, ce sont les plus coriaces. Un conseil, ne te frottes jamais à elles, enfin, à eux, oh et puis merde !. Bref, n’énerve jamais une gouine !. Ta vie en dépend, mec. Donc, on organise ces jeux pour combler le fossé qu’il y a entre les LGBTQI et les homophobes. Mais il n’y a pas un seul homophobe durant ces Gay Games, ça complique les choses. Ils devraient discuter entre eux, normalement, mais non. Vue la connerie humaine, malheureusement, c’est pas pour demain, ni après-demain. En général, quand ils voient le mot gay, les homophobes repartent en sens inverse. Ils doivent s’imaginer que l’homosexualité est contagieuse. De vrais connards. Je peux le dire ouvertement. Je m’en bats les couilles. De toute façon, ils ne votent pas pour nous ces trous du cul. Ils nous en veulent pour ne pas avoir interdit la Gay Pride, en plein Paris. Ils voulaient qu’on l’organise dans le 93. C’est inimaginable ! », prévient un fonctionnaire de la Mairie de Paris.


« Petite expérience homo quand j’étais jeune »

Les visiteurs sont aux anges. Ils profitent des nombreuses activités, sexuelles ou non, pour s’amuser et se cultiver. « J’ai eu une toute petite expérience homo quand j’étais jeune, mais après, non, ça ne m’a pas tenté du tout. Mais, je respecte la communauté LGBTQI. Donc, quand à l’accueil, je leur avais dit que j’avais flirté avec un garçon quand j’avais 16 ans, et, direct, ils m’ont fait rentrer. A l’entrée, je ne sais toujours pas comment ils font pour faire la différence entre les hétéros et les gays, mais ils sont fortiches. Je ne savais pas que mon beau-père était bi. Ils l’ont laissé rentrer, sans même qu’il ait à demander. Il a été un peu gêné, car il n’a révélé sa bisexualité à personne, même pas à sa femme », relate un visiteur.

« Les bobards que racontent les encul** d’homophobes »

Le comité d’organisation est tout sourire, mais reste, cependant, aux aguets. « J’en ai vu quelques-uns de louches. Je suis presque sûr qu’ils sont hétéros, mais c’est difficile d’être à 100% certain. Les hétéros sont interdits d’entrer dans notre évènement. C’est pourtant affiché dans toutes les entrées, mais ils essaient de rentrer quand même. Sûrement par curiosité et aussi parce que notre univers les fascine, il fait le dire. Les gars louches, devant vous, je vais les draguer pour en avoir le cœur net. Mais c’est de la drague pour de faux. Il ne faut pas croire les bobards que racontent les encul** d’homophobes. Nous savons rester fidèles, nous les gays. On ne couche pas toutes les minutes avec des inconnus. Nous savons maîtriser nos hormones, contrairement à certains homophobes qui n’ont que les mots bites, couilles et chattes à la bouche. Pour en revenir aux hétéros. Ils ne peuvent pas pénétrer dans nos espaces. Ce sont les Gay Games, pas les Gays & Hétéros Games. Demandez à la Mairie de Paris, ils vous le diront. Si les gars, là-bas, que je suspecte de ne pas faire partie de notre communauté LGBTQI, refusent mes avances, c’est qu’ils sont hétéros. On les foutra dehors sur-le- champs, s’ils ne veulent pas tirer un coup dans les chiottes ou dans la piscine du Pink Flamingo. C’est pas une discothèque, le Pink Flamingo est une épreuve sportive. Je sais, c’est bizarre comme nom, mais c’est comme ça. Mais attention, moi, je ne trompe pas mon chéri. Mais il y en a qui le font, il ne faut pas se mentir. Aussi, nous avons prévu des stocks suffisants de préservatifs. Mais nous n’atteindrons jamais les stocks de capotes qu’il y a dans les villages olympiques. Ça nique à fond durant les JO. Mais, l’organisation d’un magnifique évènement comme ces Gay Games, bien plus petits que les olympiades, est un challenge passionnant. Les homophobes doivent comprendre que nous, membres de la communauté LGBTQI, sommes des êtres comme les autres. Il ne faut pas faire de différence, ni de clivage entre les gens. Mais cela demande énormément d’efforts et d’abnégation. Avec tous les contrôles d’accès que je fais, je suis crevé, éreinté », se désole un organisateur.

L’édition des Gay Games 2018 est un grand rendez-vous, à la fois sportif, culturel, mais aussi sexuelo-festif, de la communauté LGBTQI, lesbienne, gay, bi, trans, queer et intersexué.

« Bouées géantes en forme de flamands roses »

Les athlètes s’affronteront dans 36 disciplines sportives, dont l’énigmatique Pink Flamingo. « Je suis gay, mais je ne sais pas du tout ce qu’est ce Pink Flamingo. Un vendeur de beignets m’a dit que c’est peut-être des mecs qui s’enculent sur des bouées géantes en forme de flamands roses, dans la piscine olympique. Les juges devront donner une note, comme en natation synchronisée. En même temps, je ne crois pas trop le vendeur ambulant. Il est hétéro. Il ne sait pas ce qu’il rate. C’est l’un des rares hétérosexuel aux Gay Games. Les gars de la sécurité sont aussi, majoritairement hétéros, comme Ousama et Evangile, deux gros gaillards de 120 kilos chacun. J’ai voulu engagé la discussion avec eux, mais ils m’ont ordonné de m’éloigner d’eux. Ils serraient leurs fesses, je ne sais pas pourquoi. Une réaction due à la timidité, peut être. Leurs visages étaient rouges, comme si ils étaient en colère. Mais c’est bien de la timidité. Enfin, il me semble, je ne suis pas sociologue », précise un visiteur.

« J’en suis fier »

Dans des sports individuels ou par équipes, les épreuves sont homologuées par les plus grandes instances sportives internationales. « Nous n’homologuons rien du tout, mais ne l’écrivez pas dans votre article. Déjà que notre sport est considéré comme un sport de tapettes, à cause des raquettes toutes fines et des shorts moule-bites que les joueurs portent. Alors si, en plus, notre fédération met son logo dans la grande salle où se déroulent les épreuves, l’image de sport gay nous collera aux fesses durant de très longues décennies. Et c’est un gay qui vous le dit. J’ai pas tiré une seule gonzesse de ma vie et j’en suis fier, mais il y a des limites », précise un responsable de la Fédération de Badmington, qualifié dans l’épreuve de Pink Flamingo.

« Leurs put**** de clichés à la con »

Pour les activités culturelles, les visiteurs pourront voir des ballets, des films et des chorales, mais également assister à des expositions ou faire des randonnées dans le mythique quartier du Marais, mais aussi dans des quartiers bourgeois extrémistes catholiques parisiens ou dans certaines banlieues d’Ile-de-France, dites chaudes, car ils y brûlent les homosexuels, comme au Moyen-âge. Cafés-philosophiques, chorales et shows de Cheerleading sont également prévus. « Cheerleading ?!. Et pourquoi pas des spectacles de manucure, pendant qu’on y est ?. Ils nous font chier avec leurs put**** de clichés à la con. La Mairie de Paris aurait pu mettre le holà à certaines épreuves. Les gays sont de beaux parleurs, c’est peut-être pour ça. Ils ont réussi à embobiner les responsables de la mairie. Franchement, comme si tous les gays adoraient regarder des acrobaties de cheerleaders ?. C’est presque normal qu’on nous caricature dans les émissions de téléréalité. Cela me met hors de moi ces conneries ! », s’offusque un gay parisien.

« De la magie dans cet endroit »

Plus de 10.000 participants, venus de 90 pays, sont attendus pour la première édition parisienne. « Paris représente à merveille l’évènement Gay Games. C’est quand même la ville de l’amour et du romantisme. De la culture, aussi. Il suffit d’aller faire un tour au Bois de Boulogne. Il y a tant de passion et de fougue dans les bois, au milieu des arbres, la nuit, qu’il vente ou qu’il neige. Et même en pleine canicule, ça s’encule, comme dirait Balzac. Il y a de la magie dans cet endroit », précise l’un des sponsors.

« Dans les annales du sport français »

Les épreuves sportives ont débuté et la France peut déjà s’enorgueillir d’une médaille d’or dans une finale d’athlétisme. Le pénis français a largement devancé le zizi ouzbek et le phallus pakistanais. « J’ai tout donné. J’y suis allé à fond dès le début. A mi-chemin, j’ai remarqué que deux pénis me rattrapaient, mais je n’ai rien lâché. Cette victoire est méritée, car ce sont des années d’entraînement qui sont récompensées. Cette finale restera dans les annales du sport français », se félicite le pénis représentant la France.

« Vagins, pénis et anus tricolores »

Cette semaine sera aussi suivie par les fans français, avec les finales de natation, de hockey sur glace, de lutte, de football et de handball, notamment, qui verront plusieurs vagins, pénis et anus tricolores tenter d’atteindre la plus haute place du podium.

« Clichés et autres raccourcis nauséabonds »

« Il faut arrêter avec les clichés et autres raccourcis nauséabonds. Il y a une sexualité gay, c’est évident. Mais il y a aussi une culture gay. Elle doit être mise en avant, fièrement, sans honte, bien au contraire. La culture gay, ne me demandez surtout pas de la définir. Malgré mon savoir et ma pile de diplômes, j’en serais incapable. Mais elle existe, je le sais, vous le savez. Nous le savons toutes et tous. Y a-t-il une culture hétéro ?. Je ne le pense pas. Cela serait contraire aux règles. Cela voudrait dire qu’il y a une différence entre les êtres humains. C’est inadmissible. Non, non et non au communautarisme », indique un sociologue, dans la grande salle de conférences des Gay Games, tout en masturbant énergiquement un expert en histoire de l’homosexualité.

 

 

 

 

Crédit-photo : pxhere, cc0.

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