Convoquée par les autorités militaires pour avoir révélé sur Twitter la présence de Macron à Marseille.
Dans le cadre de la protection du secret de la Défense nationale, le Ministère des Armées, ainsi que la DGSE, les services secrets français, ont interrogé la jeune fille dans leur annexe du Vélodrome de Marseille.
L’enthousiasme et la joie de voir une personnalité connue dans le monde entier mènent parfois au poste. Karoline en a fait l’amère expérience.
Elle avait divulgué publiquement, sur le réseau social Twitter, la présence du Président de la République française sur la plage du Prado à Marseille, alors en vacances, puis accordé une dizaine d’interviews dans les médias.
Source : Twitter.
Mais une interview à la chaîne Pyongyang TV, chaîne privée du dirigeant nord-coréen Kim Jong-Un, a mis le feu aux poudres.
Karoline a insisté sur le fait qu’elle enchaînait, près de la plage du Prado à Marseille, les interviews à la pelle, avec BFM, LCI, CNews, TF1, France 2, CNN, Fox News, Raï Uno… Surmenée et fatiguée, elle ne s’est pas rendue compte du media en face d’elle, quand la télé nord-coréenne est venue lui poser des questions sur les vacances d’Emmanuel Macron dans la cité phocéenne. « Je n’ai pas été assez vigilante, je l’avoue, c’est le métier qui rentre on va dire », concède la jeune étudiante.
Interview de Karoline sur M6.
Source : Jeanmarcmorandini, Dailymotion.
A partir de là, les choses prennent une tournure inouïe. La procédure « Secret défense » est enclenchée par les autorités françaises. L’alerte rouge, niveau maximal de vigilance dans toutes les bases militaires en France et à l’étranger, est amorcée. Les porte-avions sont également mis à contribution et désancrés. Idem pour toutes les brigades canines et félines du pays.
La jeune femme a été convoqué, avec ses proches, au poste de police du 6ème arrondissement de Marseille. Après un bref interrogatoire, le Ministère des Armées la transfère dans leur annexe du Vélodrome de Marseille, puis dans la base militaire de Miramas, à 50 kilomètres de la cité phocéenne. Une troisième fois questionnée, par des gradés de l’armée, elle a été remise à la Direction Régionale des Armées, dans la base militaire aérienne 701 de Salon de Provence. Croyant son calvaire terminé, l’adolescente a embarqué dans un avion cargo, escorté par des avions de chasse, vers la base militaire 117 de Paris, pour y être interrogée par 6 généraux.
Photo : WikiImages, cc0.
Les services de la DGSE, la Direction Générale de la Sécurité Extérieure, ont pris le relai pour un bref entretien de 72 heures qui s’est révélé infructueux.
N’ayant rien à lui reprocher, elle a finalement été lavée de tout soupçon d’atteinte aux intérêts fondamentaux de la nation.
Impressionnée, l’adolescente a avoué qu’elle avait triché en calcul à l’école primaire.
Les différents services ne l’ont pas malmenée, bien au contraire, ils ont été souriants et agréables avec la jeune fille. « Tout le monde a été très sympa avec moi. Ils ont fait leur devoir, celui de protéger les intérêts vitaux de la nation. Je comprends. Je ne savais pas qu’il y avait des Burger King et des Starbucks dans les bases militaires françaises. Il y a même un Parc Astérix dans la base de Miramas. C’était trop, trop, trop cool. Mais au début, j’avais eu peur. Les militaires, les avions, les chars, les tanks, les bombes nucléaires et tous les autres équipements. Je leur ai même avoué que j’avais triché à un contrôle de calcul quand j’étais au primaire avec Mme Jean-Jean. C’est très impressionnant, mais à la rentrée j’aurai des trucs géniaux à raconter. Manon, Justine, Margaux, Fanny, Solène et Laurine vont être trop jalouses de moi », confie la jeune fille.
Après enquête sur ses réelles motivations sur Twitter, l’ado a finalement été raccompagnée chez elle en avion Rafale à Caen.
Mais cet incroyable périple ne sera pas raconté sur les réseaux sociaux par la jeune fille, secret défense oblige.