Vente Flash : plus que quelques jours pour se procurer les objets souvenirs radioactifs de Fukushima !
Suite au tollé provoqué par les internautes, au sujet des objets souvenirs vendus dans une supérette de Fukushima, le commerce a décidé d’écouler les derniers souvenirs radioactifs restants en stock, dans une vente flash inédite dans l’histoire nucléaire mondiale.
L’horrible tragédie de la centrale nucléaire de Fukushima, en 2011, est encore dans toutes les mémoires. Cela n’a pas empêché la Tokyo Electric Power (Tepco), de commercialiser des objets souvenirs dans une supérette. La société qui exploite la centrale nucléaire de Fukushima, toujours sinistrée, avait mis en vente des objets souvenirs, radioactifs, aux curieux et aux amateurs de sensations fortes.
« Des frissons, des sensations fortes et des émotions radioactives »
« Il n’y a pas un put*** de kilowatt-heure qui sort de cette put*** de centrale de mes couilles. Désolé pour les mots grossiers. Nous avons le sens de l’éducation et du respect, au Japon, mais là, ce n’est plus possible, pour moi, d’être poli et courtois. Fils de put* de Tsunami de mes couilles radioactives. La production d’énergie est toujours à zéro. Nous avons bien tenté d’organiser des circuits touristiques pour visiter l’intérieur de la centrale, mais au bout de quelques jours, nous y avons renoncé. En même temps, c’est normal, les gens nous faisaient des réclamations au sujet de leur peau qui devenait toute verte et aussi des 3ème oreilles et des 2ème nez et qui poussaient. Nous, au Japon, le mot nez est invariable. C’est pareil, chez vous, en France ?. Pardon, mais mon cerveau divague. Les neurones de mon hémisphère gauche se court-circuitent avec ceux de mon hémisphère droit. Je vous prie de bien vouloir pardonner mon errance intellectuelle, due à ma radioactivité corporelle. Je parlais de quoi, déjà ?. Ah oui, donc pour bien préparer le riz à sushi, il faut le laver 3 fois. Il faut aussi le frotter délicatement, avec ses mains, afin de le polir. Comment ?. Le sujet de notre interview est la vente flash des objets souvenirs de Fukushima ?. Ah oui, je suis déshonoré de vous avoir fait perdre 10 secondes de votre précieuse vie. Donc, comme les visites touristiques de la centrale ont fait un flop, nous nous sommes rabattus sur les objets souvenirs. Ils sont radioactifs, ok. Mais en même temps, une centrale nucléaire qui explose, c’est logique que les objets souvenirs soient radioactifs. Ils ne vont pas sentir la rose ou les fleurs de Sakuras. Ici, ce n’est pas le collier de fleurs comme à Hawaï. Ici, c’est Fukushima, très vénérable lejournalnews San. En même temps, les gens viennent chez nous pour ça. Ils veulent de l’action, du danger, des frissons, des sensations fortes et des émotions radioactives. Ici, c’est le saut à l’élastique ou en parachute, puissance 1.000. Venir à Fukushima, c’est plus excitant. Avec tout le respect que j’ai pour les élastiques et les parachutes », précise un vendeur de la supérette, tout en tenant des objets souvenirs de ses trois mains.
« La déferlante K-pop et la mode absurde des sushis vegan »
Mais ces objets radioactifs à la vente ont provoqué un scandale dans les réseaux sociaux. Faute de manifester devant la supérette ou en face du siège social de la Tepco, qui se situe dans l’aile ouest de la centrale, les internautes ont préféré montrer leur désapprobation sur les réseaux sociaux. « Je prends du crack, mais je ne suis pas assez dingue pour faire un sit-in devant cette centrale nucléaire. A ce qu’il paraît, les oiseaux se crashe en piquant du bec sur le sol, après avoir inhalé de l’air radioactif. Vous avez vu ça sur les réseaux sociaux ? », me demande un internaute français. Même son de cloche au Japon. « Notre pays a connu la déferlante K-pop et la mode absurde des sushis vegan, mais nous n’avons rien dit. Nous avons regardé ailleurs, sans rouspéter, comme le tigre qui tourne son regard magistralement, de manière impassible et fière, vers le Mont Fuji. Mais les objets souvenirs radioactifs de Fukushima ?. いいえ、いいえ、いいえ! (non, non et non !, ndlr). Nous ne resterons plus silencieux. Ce n’est pas parce que les encul** d’américains nous ont mis la raclée durant la seconde guerre mondiale, que nous accepterons tout et n’importe quoi. L’humiliation a des limites. La vente de ces put**** de conneries d’objets souvenirs radioactifs doit cesser, une bonne fois pour toutes », ordonne une jeune japonaise, dans sa tenue kawaii toute rose, avec un sourire malicieux.
« La Palme d’Or de la radioactivité »
Ainsi, les milliers d’objets souvenirs, composés de pochettes, de flacons souvenirs contenant du liquide premium 1019 becquerels et autres photos Polaroid, tous radioactifs, de qualité Tchernobyl, seront vendus en vente flash, dès demain, jeudi. « Les photos sont toutes des Polaroid. Les numériques crament dès qu’on les approche de la centrale. Allez savoir pourquoi les appareils photo numériques implosent dès qu’ils s’approchent de la zone radioactive de Fukushima. Comme quoi, la technologie n’a pas que du bon. La preuve avec les appareils photo. Les anciens modèles argentiques et Polaroid résistent à tout, même à des puissances nucléaires de 1019 becquerels, la Champions League de la radioactivité. C’est le summum, la Palme d’Or de la radioactivité. Pour vous expliquer simplement. 1019 becquerels, c’est comme le match de soccer France-Argentine de la Coupe du monde 2018. C’est le top du top. Il y a tout dedans. La puissance de Benjamin Pavard et la vitesse de fusion thermonucléaire des courses de Kylian Mbappé« , fait remarquer un touriste américain, également expert en énergie atomique, les mains boursouflées à cause des radiations.
La vente flash exceptionnelle des objets souvenirs de la centrale dévastée de Fukushima permettra aux touristes d’avoir des promotions allant jusqu’à -86%. « Les -86%, c’est un clin d’œil à nos collègues radioactifs de Tchernobyl. La catastrophe nucléaire avait eu lieu en 1986. Nous avons de l’humour dans le domaine nucléaire, malgré les savants calculs que nous faisons avec des inéquations à 2056 inconnues et autres équations de Maxwell qualité filtre à iode », ironie un chercheur de la centrale de Fukushima.
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