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Overdoses de cocaïne en série à Wall Street, après qu’Elon Musk ait fumé un joint en direct.

Le trading et l’herbe ne sont pas compatibles, selon les grands pontes de la bourse de New York. De mémoire de trader et d’investisseur, jamais autant de cocaïne et d’héroïne n’avaient circulé dans les allées gorgées de loups financiers et les bureaux luxueux du centre boursier mondial, Wall Street, en l’espace de quelques jours. Les bourses internationales s’affolent.

Invité sur le plateau de l’animateur et humoriste Joe Rogan, le milliardaire américain Elon Musk avait évoqué la technologie, l’intelligence artificielle, ainsi que sa célèbre entreprise de transport Tesla. Sa compagnie produit des voitures électriques et Musk a envoyé, dans l’espace, sa fusée électrique révolutionnaire, appelée SpaceX. Elon et son équipe ont été les premiers humains à avoir envoyé une automobile dans l’espace. « Le boss avait aussi fumé ce jour-là. Il a voulu m’envoyer conduire la Tesla Roadster, à 30.000 kilomètres de la Terre. Je ne me suis pas vu être à la place de Starman, le mannequin que vous pouvez voir dans les vidéos. Heureusement que notre département des Ressources humaines lui a fait changé d’avis, car j’ai le vertige. J’espère que la weed n’est pas légal chez vous, en France. Je demande car notre patron a choisi un frenchie pour bras droit« , confie un ingénieur aéronautique.

Elon concrétise également un projet de tunnel à très grande vitesse, via sa société, dénommée The Boring Company. « Il l’avait appelé The Boring Company, car ce jour-là, il n’avait plus d’herbe à fumer. Il s’ennuyait devant sa télévision et l’idée lui est venue, subitement, à la vitesse de la lumière. Boring, en anglais, ça signifie ennui. Je l’explique, car vous, les français, vous êtes nuls en anglais. Il n’y a qu’à entendre votre accent merdique qui fait tant rire les américains », ironise un scientifique, en charge des relations publiques de Tesla.

« Le jour où Wall Street créera autre chose que des subprimes »


Particularité de cet entretien très médiatisé, l’homme d’affaires américain a fumé un joint en direct, sur la chaîne Youtube de Joe Rogan, tout en sirotant un délicieux whisky. « Chacun gère son stress comme il peut. Nous, les génies, nous sommes sur les nerfs car les gens se fichent, comme de leurs premières plaquettes de frein, à la fois de l’environnement, des voitures électriques et de la survie de l’espèce humaine. Cela me met hors de moi, sincèrement. C’est la raison pour laquelle nous utilisons, parfois, des drogues douces pour nous détendre et également pour décupler notre créativité. La bourse a ses bienfaits, je le reconnais. Elle permet d’attirer les investisseurs et surtout leur pognon. Mais le jour où Wall Street créera autre chose que des subprimes, là, avec reconnaissance et dévotion, je dirai, respect, mother fuckers (respect, mes amis, ndlr). Mais, en ce moment, la technologie et le progrès, ce sont les créateurs, comme Elon, qui les font avancer. Les neurones, c’est du côté des laboratoires de recherches. Damn it ! (merde !, ndlr). I don’t give a shit, bro ! (je m’en fiche, frangin, ndlr). You know what i mean, dude ?. L’innovation, c’est pas dans les bureaux de ces enculés (traders, ndlr) », explique un inventeur californien.

« Les antidépresseurs sont politiquement corrects, eux »

Alors que les millions d’américains qui fument de la weed comprennent le geste de l’inventeur de talent, les traders et les investisseurs sont hors d’eux. Atterrés par le gros pétard que s’est enfilé le richissime sudafricano-canado-américain, les professionnels de Wall Street avaient observé une grève spontanée de près de 5 secondes, un record aux USA et une première dans le monde de la finance internationale. « Ce geste insensé méritait bien une grève. Pour le whisky, c’est ok. Mais fumer un joint, non. Pas en direct, pas à la télé, pas dans les médias. Presque tout le monde se drogue dans le domaine boursier. C’est de notoriété publique, c’est connu, c’est une lapalissade. Mais les substances illicites, c’est un sujet tabou. Elon Musk aurait mieux fait de prendre des antidépresseurs en direct. C’est légal, ça fait planer, et même davantage que la Marijuana, mais les antidépresseurs sont politiquement corrects, eux. La weed est légale dans toute la West Coast (Côte Ouest, ndlr), certes, mais cela ne se fait pas », conseille un investisseur spécialisé dans la vente de subprimes létaux, des prêts hypothécaires à risque maximal, 10.000 fois plus dévastateurs que les actifs toxiques. « Pour expliquer les subprimes létaux en langage non-boursier, c’est comme si vous preniez Tcherbonyl et Fukushima et que vous vous les mettiez dans votre rectum, tout en faisant une série de loopings et de rases-mottes dans un vieil avion d’une compagnie low-cost d’un pays sous-développé », illustre un analyste financier.

« A New York, la weed est très mal vue »

Résultat de ce joint dégusté en live, le cours de l’action Tesla a chuté de 7%, en quelques minutes seulement. « Même les actifs toxiques que nous avons fourgué à des cons, nuls en finance, n’ont pas entraîné une baisse aussi vertigineuse des cours en bourse. Je dois raccrocher. En ce moment, je cède des actions à des pigeons (clients, ndlr) qui n’y connaissent rien à la bourse », indique un investisseur, dont le bureau est dans la Big Apple (Grande pomme, ndlr), tout en cédant ses actifs létaux à un couple de retraités, en échange de toutes leurs économies, durement gagnées. Il ajoute, « le secteur boursier respecte des valeurs morales et humaines. Nous n’agissons pas sans avoir des principes basés sur la vérité, sur la dignité humaine, sur le respect de l’autre et sur la transparence vis-à-vis de nos interlocuteurs crédules. A Los Angeles, où il réside, c’est tout à fait autorisé de se détendre en fumant de l’herbe. Elon Musk a le droit de fumer ce qu’il veut. Mais dans les médias, il doit le faire que sur les chaînes locales, celles qui diffusent uniquement en Californie, pas ici. A New York, c’est autre chose. D’ailleurs, en Californie, c’est tout à fait légal de consommer des drogues douces. Mais, à New York, la weed est très mal vue. Cela ne passe pas. Même les vegans new-yorkais sont contre les drogues douces. Eux, ils se shootent au tofu ».

« Par contre, le crack de New York est de qualité Premium »

Lors des premières baisses des cours de Tesla, les investisseurs et les traders, pour contenir leurs émotions et réduire leur stress, se sont jetés sur les stocks de secours de cocaïne et autre crack. « A New York, la weed est de mauvaise qualité. T’as mieux fait de fumer du persil ou de la coriandre, tellement la Marijuana new-yorkaise est à chier. Elle a un goût d’excrément, pour de vrai. Le média Weed Review l’a classée 1499ème sur un classement de la weed dans 1500 villes américaines, c’est dire. Par contre, le crack de New York est de qualité Premium, le meilleur des meilleurs. Pourquoi y a-t-il autant de bateaux battant pavillon de pays sud-américains dans les ports de la région, d’après toi ?. Ils n’apportent pas du café ou des cigares (rire). Ils ne chargent pas non plus de la weed d’Amérique latine. La cocaïne et l’héroïne sont plus rentables. L’herbe importée leur prend trop de place dans les cales des bateaux. Les affaires sont florissantes. Les métiers liés à la bourse sont parmi nos premiers clients. De toute façon, tu ne peux pas rester éveillé, en scrutant des put**** d’écran, 24h/24, pendant 3, 4 ou 5 jours d’affilée, sans prendre un petit remontant. Les traders et les investisseurs sont obligés de rester sans dormir plusieurs jours de suite, sinon ils peuvent rater une OPA ou une fusion-acquisition, à tout moment de la journée ou de la nuit. Quand tu as un ABB à préparer en quelques heures, tu ne dois pas fermer l’œil. Tu n’as pas de temps à perdre, sinon tu perds des centaines de millions de dollars, en un laps de temps. Aussi, les traders et les investisseurs prennent des antidépresseurs dits psychotoniques, mélangés à de la cocaïne ou du crack. Comment ?. Ah, oui, tu es nul en bourse. Alors, un ABB est un accelerated bookbuilding. C’est un carnet d’ordres à mettre en place lors d’une introduction en bourse », explique un dealer new-yorkais, dont les principales agences sont installées en plein cœur de Manhattan.

« Elon a failli provoquer un krach boursier« 

La SEC, Securities and Exchange Commission, l’organisme fédéral américain en charge de réglementer et de contrôler les marchés financiers US, a mis en place une cellule psychologique pour aider les traders et les investisseurs à passer ce cap difficile. « This dickhead (Elon Musk, ndlr), he fucked up (il a déconné, ndlr). Elon a failli provoquer un krach boursier, avec sa connerie de weed. Ce connard a fumé un pétard un jeudi, en plus. Le 6 septembre, c’était un jeudi. A Wall Street, on déteste les jeudis. Ce quatrième ‘Black Thursday’ a failli être bien pire que les jeudis noirs des krachs boursiers de 1929, de 2000 et de 2006-2007. A chaque fois, c’est un jeudi que la merde nous tombe dessus à Wall Street. Que nos membres, investisseurs ou traders, vendent des subprimes à la con, on laisse passer. Que des honnêtes citoyens perdent toutes leurs économies à cause de placements véreux en bourse, c’est la règle du jeu. Que des crédits aient été donnés à des chômeurs, des personnes sur-endettées et à des poissons rouges ou des hamsters, c’est le libéralisme. Que Madoff propose des placements foireux, que même l’intrépide Ponzi aurait eu honte de refourguer, on regarde ailleurs. Ah, ce Ponzi, un putain de visionnaire, Mamma Mia !. Ils ont une sacrée paire de couilles, les bouffeurs de rigatoni. Mais attention, il ne faut pas tomber dans les clichés, ni amalgamer, ni généraliser. Il y a des ritals pauvres, aussi. Mais il y en a des riches, heureusement. Après tout, s’enrichir fait partie du rêve américain, non ?. En fait, se faire de l’argent, de manière outrancière et à la limite de la décence, est l’un des trois rêves américains, avec le droit du port d’armes et le droit de pollution à outrance. Être soigné gratuitement et dignement ou avoir accès à un enseignement universitaire de qualité mais gratuit, non. Nous ne sommes pas en Europe, ni à Cuba, Dieu merci. Cela ne rentre pas dans les catégories de l’American dream (rêve américain, ndlr). Ça, c’est sûr, mais pour combien de temps ?. Malheureusement, tout cela pourrait cesser d’un jour à l’autre, à cause de ces enculés de socialistes !. Pour l’instant, s’enrichir par tous les moyens est encore un droit inaliénable aux USA. Il faudra me passer sur le corps pour nous ôter ce principe fondamental de notre constitution, sacré nom d’un communiste. Mais qu’un businessman fume un joint, en direct, dans les médias, non, non et non. La SEC est quand même le gendarme de la bourse. Nous sommes le garant de l’ordre et de la morale en termes d’investissement et d’opérations spéculatives prédatrices et ravageuses. Il ne faut pas croire les films d’Hollywood sur l’image cruelle faite de Wall Street et de ses traders ou de ses investisseurs, dépeints comme des hyènes sans scrupules, sans pitié et sans moralité. En bourse, nous avons des principes, des valeurs, un altruisme et une conscience. Certes, c’est difficile à voir, mais les valeurs humaines, comme l’altruisme, la compassion ou la générosité sont présentes, cachées sous d’immenses piles d’ordres boursiers, je le concède bien volontiers, certes, mais présentes malgré tout », précise laborieusement un membre du département de la déontologie de la SEC.

 

La vidéo d’Elon Musk en train de fumer un joint sur le plateau de Joe Rogan.

Source : Youtube

 

 

 

 

Crédit-photo : fak1911, pixabay, cc0.

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