Economie

Emploi : 1 cadre dirigeant sur 2 a demandé au père de Kylian Mbappé de bien vouloir renégocier son contrat de travail pour lui.

Les avantages mirobolants accordés par le PSG lors du transfert du doué joueur Kylian Mbappé font les choux gras de la presse sportive, mais également de la presse spécialisée en finance et en mobilité professionnelle.

Le très sérieux journal en ligne Mediapart avait révélé l’appétissante consistance du contrat relatif à la signature du génial attaquant du Paris Saint-Germain Kylian « Missile sol-sol » Mbappé. « Quand je compare son contrat au mien, j’ai l’air de quoi maintenant ?. Je me suis fait engueuler par ma femme en rentrant chez moi. Cette conne a lu l’article de Mediapart. Eux aussi, ils font chier !. Ils peuvent pas faire des articles sur les people à Saint-Tropez ou sur les contrats des joueurs de pétanque ou de footballeurs de Ligue 2 ?. Vraiment, c’est pas sympa ce qu’il a fait Mbappé. Il aurait pu penser à nous, les autres joueurs, et demander moins, aussi bien en salaire qu’en avantages en nature. Je suis très déçu par son attitude », se désole une star du foot, évoluant dans un prestigieux club de football européen.

« Champion du monde, mais c’est juste un début »

Alors qu’il avait entamé des discussions avec le Real Madrid, Kylian Mbappé avait finalement opté pour l’offre du PSG, comprenant un salaire de 10 millions d’euros par an, 30.000 euros pour les frais liés à son logement et d’autres avantages plus alléchants encore. « En fait, c’est papa qui a négocié. Il est trop fort mon papa. Mais moi, je suis plus fort que lui en course de vitesse et aussi plus fort pour essouffler les défenseurs. Ça s’entend pas à la télé, mais les joueurs quand ils essaient de me rattraper, ils respirent comme des locomotives, tellement ils font fonctionner leurs poumons à plein régime. C’est marrant. Mais ce qui n’est pas drôle, c’est quand ils crachent du sang quand ils courent après moi quand je fais une contre-attaque offensive comme dans Olive et Tom. J’ai de la peine pour leurs poumons. Donc, mon daron s’occupe des contrats et moi, mon boulot, c’est de continuer ma progression footballistique. Oui, je sais, je suis champion du monde, mais c’est juste un début. C’est l’apéritif comme disent les grands. Excuse-moi monsieur. Je peux dire un truc qui n’a pas de liens avec mon contrat qui me rapporte plein de pognon ?. Pognon sur lequel je paie mes impôts en France, je précise. Je peux dire un truc s’il te plaît monsieur le journaliste du site lejournalnews.com ?, me demande poliment le démon angélique des pelouses. Oui ? merci monsieur. Donc, je voudrais dire aux baltringues qui me surnommaient Mbébé à l’INF Clairefontaine de m’envoyer leurs contrats pros pour qu’on compare avec le mien. On verra c’est qui le bébé maintenant », fait savoir le jeune prodige, avant de faire son jogging matinal de 42 kilomètres en 45 minutes en moyenne.


« Pas dû passer mon entretien d’embauche tout seul »

Mais les joueurs de classe mondiale ne sont pas les seuls jaloux de ses prestations sportives et contractuelles. D’autres domaines professionnels sont envieux. « Je n’aurais pas dû passer mon entretien d’embauche tout seul. J’aurais dû demander au père de Kylian Mbappé de venir avec moi à mon rendez-vous de négociation relatifs à mes avantages en nature pour être recruté par une multinationale en qualité de CEO. Ces enfoirés m’ont donné une Renault comme voiture de fonction et moi, comme un con, j’ai accepté en souriant. J’aurais pu avoir un jet. Je suis un gros con », reconnaît un très haut cadre dirigeant parisien.

« Il acceptera d’être mon agent d’après vous ? »

Même son de cloche de la part de la majorité des hauts cadres, tous secteurs d’activités confondus, aussi bien en poste, qu’en recherche d’emploi. « Je viens d’être embauché la semaine dernière, mais j’ai demandé à mon employeur de renégocier mon contrat de travail dans les plus brefs délais. Le législation européenne le permet. Cette fois, j’irai avec le papa de Kylian. Il acceptera d’être mon agent d’après vous ? », me demande un cadre supérieur en finance, détenteur de 5 MBA et de 3 doctorats en finance appliquée, avec une vaste et impressionnante expérience à Paris, Londres, New York, Chicago, Tokyo, Shanghai, Londres, Francfort, Oslo, Madrid, Barcelone, Milan, Buenos Aires, Casablanca, Melbourne, Ouagadougou, New Delhi et Pékin.

« Docteur ès contrats de footballeurs professionnels »

Des centaines de cadres dirigeants font le pied de grue devant le centre d’entraînement du Paris Saint-Germain, chacun son CV à la main. Depuis les révélations de Mediapart, toutes les nuits vers 2 heures du matin pour certains, ils scrutent l’arrivée du père de Kylian Mbappé, le « Docteur ès contrats de footballeurs professionnels » comme le surnomment les agents de joueurs du monde entier. « J’ai 30 ans d’expérience dans le domaine, mais après avoir lu l’article de Mediapart, je me suis rendu compte que je suis un petit joueur en face du papa du bambino qui court aussi vite qu’une Ferrari. Comme quoi, on a toujours des choses à apprendre pour s’améliorer. J’ai de très grands joueurs sous mon aile, mais je dois être plus rigoureux encore. Aussi rigoureux que Don Mbappé (Wilfied Mbappé, le père de Kylian, ndlr) », indique un certain Mino, un agent de joueurs qui préfère rester anonyme.

« Foot-samba, passements de jambe vertigineux… »

Même son de cloche de la part d’un autre très éminent agent de joueurs professionnels. « C’est qui ce Wilfied ?. C’est un nouveau dans le milieu ?. Il a combien de joueurs dans son gang ?. C’est un grand agent en tout cas. Il est redoutable. J’espère que votre article ne sera pas lu au Portugal ou au Brésil. Au fait, ne dites pas que je suis portugais, je préfère rester dans le flou. Mais attention, je suis fier d’être portugais. Cependant, mes joueurs pensent que je suis brésilien. Être brésilien, ça sonne davantage foot-samba, passements de jambe vertigineux, retournés acrobatiques artistiques, caïpirinha et Copacabana avec les jolies filles dans leurs bikinis sexys qui serrent leurs gros seins savoureux bien dorés grâce au soleil de Rio », souligne poétiquement Jorge, qui ne veut pas révéler son nom.

« Monsieur Mbappé Père ne doit pas marcher sur nos plates bandes »

En France, du côté des chasseurs de têtes spécialisés en cadres dirigeants, c’est la panique générale. Ils ont déjà demandé une réunion extraordinaire auprès du puissant Medef et de l’Organisation mondiale du commerce. « Cela ne se passera pas comme ça. Monsieur Mbappé Père ne doit pas marcher sur nos plates bandes, sinon nous lorgnerons sur les joueurs de foot. Que chacun se détende et tout ira très bien. Lui, c’est les joueurs de foot et nous c’est les cadres en management, finance, commercial et marketing », fait savoir un chasseur de têtes, spécialisé en cadres commerciaux type éleveurs.

 

 

Crédit-photo : Dominic Alberts, Pixnio, cc0.

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