Economie

Confinement – Retrait des produits non-essentiels dans les hypermarchés et supermarchés : bye bye (provisoirement) sodas, bière, alcools forts, chips, glaces, bonbons, chocolat, bijoux, télés et jeux vidéos.

Face à la détresse des libraires et des autres commerçants à l’agonie, les lucratives et souveraines enseignes du redoutable secteur GMS, grandes et moyennes surfaces, devront être solidaires avec les « minuscules commerces », selon le responsable achat-négociations d’une grande enseigne, détenteur national du nombre de dépressions causées chez ses fournisseurs. Une première mondiale depuis la prohibition.

« Fuites urinaires en cascades ».

Seuls les produits alimentaires de base seront autorisés à la vente. Une dérogation spéciale a été donnée aux produits préparés, surgelés ou non. « Pas toutes, il ne faut pas généraliser. Mais pour certaines marques, il y a autant de sel que de légumes ou de viande. Je les repère en une fraction de seconde dans mon cabinet, les personnes qui se gavent de produits préparés. Elles sont stressées comme pas possible. L’hypertension ne provoque pas que des fuites urinaires en cascades », confie un médecin.


« Je n’arriverai pas à tenir un mois »

Ainsi, contrairement à la vitale farine, à l’hygiénique papier toilette, aux aqueuses huiles alimentaires, aux juteuses viandes, aux sains légumes, aux sirupeux fruits, aux laitiers yaourts, aux onctueux fromages et aux commodes conserves, les autres produits, ceux dits accessoires, tels que les sodas, les bonbons, le chocolat, les bijoux, les télés et les jeux vidéo, notamment, seront interdits à la vente. « Comment je vais tenir ? Il y a de nouveaux jeux qui sortent bientôt. Je ne parle même pas de la nouvelle console que j’attends plus que mon dépucelage », explique un trentenaire, qui a toujours reporté ses rendez-vous amoureux en raison de sa passion pour le gaming. « Et moi ? Je dévore un bouquin par 24 heures, normalement. Je fractionne mon sommeil selon mes besoins et mon travail. Comment je fais ? J’en suis réduit à lire en boucle toutes les inscriptions des emballages et les notices de mes médicaments que j’ai chez moi. Je n’arriverai pas à tenir un mois, c’est certain. Le journal, je le lis en 5 minutes, horoscope et cours boursiers compris », indique un féru de lecture.

« Je souhaite bon courage à celui qui m’empêchera d’acheter ma pâte à tartiner préférée », prévient un ado.

« Plus accroc… que le crack et les paris en ligne réunis »

Des agents de sécurité seront postés devant les rayons concernés par l’interdiction pour éviter tout achat compulsif. « Certains sodas et de nombreuses marques de friandises rendent plus accroc leurs consommateurs que le crack, le gaming et les paris en ligne réunis. Grâce à une directive de notre bien-aimée et bienveillante Union européenne, nous ne sommes pas dans l’obligation de le mentionner sur nos emballages, fort heureusement. C’est comme pour le Nutri-score. On peut encore mettre ce que nous voulons dans les produits alimentaires sans que les défenseurs de la santé viennent nous les briser menues menues« , se réjouit un célèbre lobbyiste qui a ses entrées dans tous les salons VIP des parlements de Bruxelles et de Strasbourg.

 

Crédit-photo : pxhere, cc0.

 

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