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Affaire « Omar Sy – SNCF » : tout savoir sur les concours de quéquette dans le cinéma français qu’a évoqué la star française.

Alors que l’agent de la SNCF a retiré sa plainte, suite aux présumées insultes proférées par l’acteur de talent Omar Sy, nous avons voulu en savoir davantage sur les concours de quéquette dont a parlé l’acteur de Knock, X-Men, Days of Future Past ou Intouchables.

Le scoop de Closermag avait indiqué qu’Omar Sy avait eu une altercation verbale avec un agent de la SNCF. Suite à la dispute entre l’acteur français Omar Sy et un agent de la SNCF, au sujet d’un présumé excédent de bagages, la vedette d’Intouchables aurait demandé au fonctionnaire s’il désirait faire un « concours de quéquettes », afin, apparemment, de mettre fin, une bonne fois pour toutes, à la fâcheuse mésentente au sujet des bagages. Lejournalnews.com a enquêté pour en savoir davantage sur cette manière originale de résoudre rapidement les problèmes entre plusieurs personnes de sexe masculin.

« Hanté par ces concours de quéquettes »

« Vouloir apprendre ce qui se passe dans le cinéma français, c’est comme vouloir connaître le secret de la création de l’univers. C’est quasi-impossible. Il s’y passe tellement de choses, des plus belles aux plus terrifiques. Je ne le vous conseille surtout pas. Passez votre chemin, sinon vous ne serez plus jamais le même. Parlez d’autre chose. De la téléréalité ou de je ne sais quoi d’autres, si vous voulez encore dormir sur vos deux oreilles. Je vous ai prévenu,sinon vous serez hanté par ces concours de quéquette. Ne venez pas rouspéter ou pleurer après », me conseille un célèbre agent de stars du cinéma, une boîte d’antidépresseurs à la main.


« Barre-toi, put*** ! »

Le secret a été gardé durant des décennies aussi bien par les acteurs, que les réalisateurs, les scénaristes, les assistants, pourtant si curieux et bavards ou les acteurs. Même les magazines Première, Le Film Français, Cinémateaser, L’Officiel des Spectacles, Studio ou Sofilm n’en ont jamais divulgué ne serait-ce qu’un traître mot. « C’est comme pour les putains de caprices de certains acteurs, personne n’en parle dans le milieu. Oui, j’ai dit milieu, exprès. C’est pas à un acteur à qui tu vas apprendre à parler. J’aurais pu dire domaine, mais milieu ça convient mieux pour le cinéma, c’est comme quand on parle de la mafia. Tu ne vas pas dire le domaine de la mafia. Tu vas parler du milieu de la mafia. Pour le cinéma, c’est pareil. Donc, dans le milieu de la mafia du ciném… euh, je veux dire dans le milieu du cinéma, personne ne parle des concours de quéquette. Quand il y a des répliques que deux acteurs se disputent, c’est concours de quéquette. Quand, dans le budget qu’il reste, il n’y a plus qu’une prime à donner à l’un des acteurs, c’est concours de quéquette. Quand tu dois choisir qui, des seconds rôles, aura sa gueule en grand sur les affiches dans le métro, sur les bus ou sur les colonnes Maurice, c’est concours de quéquette. Quand il y a une très belle actrice à embrasser et que deux acteurs se disputent le rôle de celui qui galochera, c’est concours de quéquette. Quand, pour un voyage en avion, il ne reste qu’une place en première classe ou même en business, c’est concours de quéquette. Quand il s’agit de savoir qui n’aura pas à faire la longue et épuisante promotion d’un film, c’est concours de quéquette. T’as ton papelard, là, c’est bon ?. Maintenant, tu te barres et tu ne cites pas ta source. Barre-toi, je ne veux pas être vu avec toi. Si on sait que c’est moi qui a vendu la mèche, je serai grillé à vie. Je serais obligé de tourner dans des séries de merde pour la télé. Je veux continuer à travailler dans le cinéma français. Avec les subventions pour promouvoir le cinéma en langue française, on se sucre comme pas possible. Même les ricains gagnent moins que nous, alors que leurs productions coûtent 100 fois plus que les nôtres et rapportent nettement plus. Mais ça non plus, tu n’en parles pas. Va-t-en, je suis trop bavard. C’est l’inconvénient d’être acteur, tu te sens obligé d’ouvrir ta gueule et de révéler des choses que tu ne devrais pas. Barre-toi, put*** ! », me conseille un grand acteur français.

Les concours de quéquette dans le cinéma français se baseraient « sur la longueur, mais également sur l’esthétique », selon un perchman. Il ajoute, « ce sont les assistants réalisateur et les assistants chef opérateur qui départagent les participants ».

Ainsi, les concours de quéquette, dans le milieu cinématographique français, permettent de clore tout débat, de manière rapide.

« Aux USA, c’est moins corporel. Les acteurs règlent ça à coups de flingues. Pour les acteurs jouant dans des block-busters, ils se mettent d’accord à coups de bazookas », confie un acteur américain.

Omar Sy sera à l’affiche du film Le flic de Belleville, qui sortira le 17 octobre prochain.

 

 

 

 

Crédit-photo : Eukalyptus, pixabay, cc0.

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