Politique

Belgique : la Wallonie délaisse la langue française pour le néerlandais et l’allemand, suite à la déroute belge contre la France au Mondial.

Les belges n’ont apparemment pas encore digérés la défaite (1-0), en demi-finale de Coupe du monde, contre la France.

Alors que près de 10 jours se sont écoulés après leur élimination en demi-finale de Coupe du monde, le mardi 10 juillet dernier, la partie francophone belge, la Wallonie, vient de prendre une décision politique inédite dans toute sa longue et prolifique histoire.

En effet, le Parlement wallon vient de voter, à l’unanimité, l’interdiction de l’usage de la langue française dans tout son territoire.

« C’est fini de parler, d’écrire et de réfléchir en français »


« Les flamands l’avaient déjà fait, mais là, avec la sévère défaite contre les Bleus, nous devions réagir de manière civilisée, mais stricte. C’est fini de parler, d’écrire et de réfléchir en français. Si notre équipe avait perdu par 6 buts d’écart, ok, on l’aurait acceptés. Mais se faire éliminer, 1 à 0, par une équipe qui a eu une performance plutôt moche, nous ne l’acceptons pas, neen, nein, non !. Écrivez-bien tout ce que je vous dis, car c’est la dernière fois que je m’adresse à vous en français. La prochaine fois, apportez un dico néerlandais-français ou allemand-français pour traduire », prévient un élu wallon du parlement.

« Bye bye la francophonie de mes couilles »

La mesure prend effet dès ce soir, à minuit. Les plaques de signalisation, les formulaires administratifs, les manuels scolaires, les journaux, les magazines, les sites internet, les menus des restaurants, les GPS, les discours des politiques, les rapports du Parlement européen, ainsi que tous les autres documents, tous domaines confondus, ne seront plus disponibles en français, dès ce soir, minuit. « Tout a été traduit en néerlandais ou en allemand. La décision avait été prise le soir de la défaite. A minuit, bye bye la francophonie de mes couilles », indique un fonctionnaire belge, qui me conseille également d’apporter, pour une éventuelle prochaine interview, un dictionnaire de traduction néerlandais-français ou allemand-français.

« Il en va de notre dignité et de fierté »

Dans le domaine de l’éducation, les enseignants et les professeurs ont un mois et demi pour modifier leurs programmes scolaires, selon un élu parlementaire. « Le plus dur sera de ne plus réfléchir en français. On aimait bien penser et parler en français, surtout les insultes en français. Ces connards de flamands ne pigeaient rien quand on les insultait. Là, on devra faire plus attention à ce qui sortira de nos bouches, quand on traitera ces foutus flamands. Même avec notre accent, qui vous paraît bizarre, vous savez comme si on était enrhumés, avec le nez bouché en permanence, les insultes en français passaient bien, phonétiquement parlant. Je l’avoue, ça va un peu me manquer, mais il en va de notre dignité et de fierté. Nous aimons nos Diables Rouges et notre Belgique. Pour preuve, j’ai même annulé mes vacances en France. Là, depuis le 10 au soir, on parle néerlandais à la maison. On ne se pige pas avec ma femme et avec les enfants, mais on fait des progrès. Il faut dire qu’avant, on ne parlait que le français. On voulait l’indépendance de la Wallonie, mais là, hors de question. On pisse sur les français, mais ça sent bon. Notre bière belge est meilleure que la vôtre, aussi bien au goût, qu’à l’odeur des urines. Salopards de français moches, avec une performance footballistique moche. Comme disent les jeunes, j’ai trop le seum« , précise un belge avant de m’offrir une bière allemande bien fraîche.

« Dans la mouise, jusqu’au cou »

Le Parlement européen est sens dessus dessous. Les fonctionnaires se hâtent pour traduire l’ensemble des documents émis par le gouvernement provisoire belge. « Déjà qu’ils nous font chier à changer de gouvernement tous les trimestres. Si en plus, nous devons traduire leurs put***s de discours et rapports en néerlandais et en allemand, on n’est pas sortis de l’auberge. Mais c’est leur décision, votée démocratiquement. On ne peut pas l’annuler, nous devons faire avec. Si maintenant les affaires sportives se mêlent de la politique, on est vraiment dans la mouise, jusqu’au cou », se désole un fonctionnaire au Parlement européen.

« Notre seum est justifié »

Le ministère belge de la Culture interdit également aux français de faire des blagues sur les belges. « La défaite que nous a infligée la France, avec ses performances moches, est presque synonyme de guerre, diplomatiquement parlant. De ce fait, nous interdisons aux français, sans délais, de faire leurs blagues pourries sur nous, les belges. Il y en a certaines qui sont marrantes, mais les premières, d’il y a 120 ans. Nous en avons des exemplaires dans nos bibliothèques municipales. Il sera également prohibé, sous peine de représailles militaires, de formuler des critiques ou des moqueries contenant le terme ‘seum’. Tout ceci doit finir une bonne fois pour toutes car notre seum est justifié », ordonne un fonctionnaire du ministère de la Culture de Belgique.

 

 

 

Crédit-photo : Max Pixel, cc0.

 

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