Des astuces cuisine gourmandes et rapides pour ne plus jeter les restes de viande de zèbre, de kangourou, d’ours ou d’autruche de votre repas de fête.
Les lendemains de réveillon sont faits de consommation à outrance de paracétamol et d’eau pour enlever la gueule de bois, mais ils sont également un casse-tête pour éviter de jeter les restes de nourriture que les convives n’ont pas mangé. Un grand chef étoilé a décidé de rendre service à tous les férus d’appétissante et ferme viande sauvage en concoctant des recettes originales pour ne pas mettre les beaux animaux, qui d’ordinaire batifolent dans les grandes aires sauvages, magnifiques et inapprivoisées à la fois, à la poubelle.
« C’est plus cher que la viande de canasson domestique »
Le réveillon est synonyme de fête, de vœux, sincères ou astreints, à profusion, de résolutions qui seront non-tenues et d’écoute empathique des anecdotes mille fois entendues. Le gueuleton de fin d’année est également synonyme de somptueux repas, accompagnés de boissons alcoolisées, millésimées ou bon marché, pour oublier dans quel état sera son foie le lendemain. « Repas somptueux au réveillon, tu m’étonnes. C’est que c’est pas donné la barbaque de zèbre. C’est plus cher que la viande de canasson domestique. J’ai bien essayé de négocier avec le gars de la boucherie chevaline, mais c’est un coriace ce con. Bien plus coriace que la viande de zèbre. Elle est plus tendre que je ne le pensais la chair de bestiole à zébrures», informe Bernard, l’hôte d’un réveillon qui a rassemblé près de 30 personnes. Il ajoute, «Sur mes 30 invités, il y avait la moitié que je ne pouvais pas piffrer. Mais c’est mon tour cette année de leur préparer à becter. Comment ?. Oh, pardon, revenons-en à notre sujet de discussion. Donc, c’est très bien l’article que vous allez faire pour éviter que la viande d’animaux inapprivoisables qu’on voit normalement que dans les documentaires à la télé, dans les cirques ou dans les zoos ne soit jetée. Il faut savoir que la viande de bêtes indomptées ne se vend pas à la tranche de steak, comme c’est le cas pour la vache ou le cochon. Tu dois acheter par blocs entiers. C’est pas comme les filets de volailles. Ah non, mon bon monsieur. J’ai dû acheter tout le gigot de zèbre. Et je peux vous assurer que ça pèse lourd une patte de bourrique de la savane (zèbre, ndlr). Tu m’étonnes que les lions les chassent. C’est normal qu’ils aient un camouflage les équidés qui portent le même maillot que la Juventus. D’abord parce que, eux, les lions, ils paient pas la bidoche et en plus, il y a de quoi bouffer pour un mois. Pour preuve, toute la jambe du zèbre n’est pas arrivée à rentrer dans mon caddie. Pourtant, c’était un grand caddie, c’est un 240 litres. Oui, un comme ceux des hypermarchés. En fait, c’est un caddie de l’hypermarché où je fais mes courses. Je l’avais emprunté, mais je l’ai rendu sur-le-champs. Je vais pas laisser 2 euros dans leur boîtier de mes deux. Ils devraient les faire plus grands leurs caddies. De toute façon, ils seront obligés car ils commencent à vendre de la bidoche d’animaux sauvages. Résultat de tout ça, j’ai dû porter le gigot de zèbre, à l’ancienne, sur l’épaule jusqu’à chez moi. Ah oui, je vous ai pas dit. Le morceau ne rentrait pas dans mon coffre. Je ne voulais pas salir mes sièges. Il faut dire que les animaux sauvages sont rutilants. Ils saignent longtemps après qu’ils aient été égorgés. Mais le sang qui dégouline est signe de qualité. Au moins, je ne me suis pas fait couillonner par le boucher. En route, les flics ont bien rigolé. Ils ont cru que je transportais un cadavre (rire). Ils ne m’ont pas arrêté. Ils m’ont juste demandé à voir ça a quelle couleur la viande de zèbre. Je leur ai proposé de leur en offrir 2 ou 3 tranches, pour qu’ils goûtent chez eux, mais ils ont catégoriquement et aimablement refusé. Une dizaine de gars avec des gilets jaunes les suivaient à la trace en les filmant, je sais pas pourquoi. Des touristes dont les voitures sont en panne, sûrement. Alors, c’est bien joli tout ça, mais comment je vais utiliser les restes du bourrin à rayures, moi ?. Je dois attendre votre article ?, ok, sans problème. Mais ne tardez pas, car j’ai enlevé tout ce qu’il y a dans mon frigo pour foutre dedans le gigot du mustang colorié en colonnes de Buren».
« C’est mieux que le Viagra »
Des comme Bernard, il y en a de plus en plus en France qui se demandent comment cuisiner les restes de viandes d’animaux non domestiqués. Lassés par la texture quasi-uniforme des viandes qu’ils consomment toute ‘l’année, ces variétés d’espèces sauvages sont le moyen de casser la routine des repas de fête, composés des sempiternelles dindes, saumons, réels ou industriels, et autres foies d’oies gavées à l’encontre de toutes les lois sensées de la biologie. « Ça change de la routine, oui, mais la viande d’animaux sauvages est très riche en protéines, en lipides, en fer, en zinc et en vitamines. En vitamine B, essentiellement. La viande en général renforce le système immunitaire et elle apporte vitalité sexuelle, énergie. Il faut dire que l’herbe que mangent les proies des prédateurs est de la pelouse bio, sans un microgramme de pollution. C’est pas par hasard si les lions forniquent 50 fois par jour. La viande sauvage, c’est mieux que le Viagra », fait savoir un physicien-nutritionniste, docteur ès CO2.
« Les mœurs changent et heureusement »
«Les mœurs changent et heureusement. Vous mangez bien du bœuf, du porc ou de la volaille, pourquoi êtes-vous gênés par le fait de préparer du ragout de zèbre ou des burgers d’autruche. Chez nous, on mange de la viande d’ours, même au petit-déjeuner. Pour accompagner les céréales, c’est un régal. Vous devriez en faire pareil. C’est vivifiant, essayez, vous m’en direz des nouvelles», recommande un québecois installé en France depuis plusieurs années.
Lejournalnews a interrogé le grand chef multi-étoilé franco-italo-américain Pirelli Bridgestone, de nombreuses fois imprimé dans le prestigieux et gastronomique Guide Michelin, pour connaître les meilleures recettes pour accommoder les restes des festins du réveillon du Nouvel an.
« Une implosion de saveurs des contrées exotiques en bouche »
« Hello my friend, buongiorno. Pour les restes de nourriture, le maître-mot est simplicité. Pas la peine d’essayer de faire cuire ou de faire mijoter pendant des heures comme un bastardo. Il n’y a qu’à réchauffer, mais en y ajoutant quelques ingrédients qui feront toute la subtile différence. Par exemple, pour la viande d’ours, tu peux saupoudrer tes céréales de Baloo (ours, ndlr), le matin, et le tour est joué. Si tu veux manger ton ours au lunch ou au dîner, tu peux faire la viande en salade, avec un filet d’huile d’olive. Avec de la vraie huile d’olive d’Italie, pas de l’huile frelatée vendue au prix de la catégorie premium, sa mamma la catin. Pareil pour le zèbre. Moi, ma préférée, c’est la viande d’autruche en salade. Un restaurant sur les Champs-Elysées fait une salade d’autruche à damner un pasteur américain. Sinon, en plats chauds, tu prépares la viande avec des œufs, en omelette. C’est facile, bon et rapide. Tu auras une implosion de saveurs des contrées exotiques en bouche. Ou bien tu peux réaliser un petit sauté de légumes au wok de préférence. Moi, personnellement, j’utilise le wok pour y faire cuire de la viande de petits animaux. Scusi, mais je ne parle pas encore français parfaitement. Donc, le wok, c’est meilleur pour le chien. Donc, si tu tiens vraiment à cuisinier de l’ours, du zèbre, du kangourou, de l’autruche, de l’antilope ou toute autre viande prélevée sur des animaux sauvages, tu utilises une poêle ordinaire ou un wok. Sinon tu peux mélanger la viande sauvage avec de la purée de pommes de terre et tu mitonneras un succulent hachis parmentier version safari gastronomique. Tu peux aussi faire des croque-monsieurs, mais avec de la viande d’autruche ou de zèbre, de préférence. La viande d’ours s’effrite à la cuisson. Malgré ses airs bourrus, l’ours est un tendre. Tu peux aussi confectionner une savoureuse quiche façon nature et environnement. Vous adorez les quiches, vous les frenchies. Mais si tu ne veux vraiment pas te faire chier, comme vous dites toujours les français, tu mélanges la viande avec des pâtes ou des lentilles. Vous adorez les féculents en France. Mais pourquoi exactement ?. C’est à cause de votre crise monétaire qui énerve les Gilets jaunes ou bien, c’est parce que vous êtes trop fainéants à cause de votre protecteur Code du travail et de vos puissants syndicats qui vous ont habitués à ne pas faire trop d’efforts ?».
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