Sobriété énergétique : Linky éteindra tous les appareils électriques non-essentiels (tv, consoles de jeux, chargeurs de smartphones, box internet, micro-ondes…) durant la trêve hivernale.
Après les cravates, c’est au tour des appareils électriques dits non-essentiels de faire les frais de la disette énergétique qui attend la France cet hiver.
Ainsi, tous les appareils électriques dits « de confort » seront désactivés cet hiver « minimum, car avec les fermetures en cascades des centrales nucléaires, nous manquerons d’énergie dans l’avenir », prévient un agent d’EDF. « Le charbon, c’est écolo aussi. Ça vient de notre mère la Terre. A bas l’uranium », explique un élu d’Europe Écologie – Les verts.
« Je vais faire quoi sans télé et sans internet ? »
Les citoyens prennent la mesure avec philosophie. Il y a celles et ceux qui ne comprennent pas l’intensité de la mesure et il y a les autres.
« Ça va nous permettre de dîner avec nos mouflets. Tous les soirs, ils ont les yeux rivés sur leurs écrans d’ordinateurs à jouer à leurs jeux vidéo. Même à Noël ! Cela nous permettra de les voir grandir », se réjouit une maman.
« Moi, ça me va que Linky coupe le courant. La machine à bière du bar où je vais n’est pas alimentée en électricité. Donc cette mesure ne changera rien pour moi », explique le client du Bar Le Sport.
Mais tous ne sont pas du même avis. « Je n’ai pas rendu des bouquins à la bibliothèque que j’ai empruntés depuis des années. Je vais faire quoi sans télé et sans internet ? », demande un fan d’écrans.
« Alors, c’est qui le crétin ? »
« Je vais leur en montrer de l’essentiel ! Rien à foutre ! Celui qui voudra couper le courant de mon téléphérique : je l’accroche au pic de la montagne la plus haute de ma station de ski », avertie le gérant d’un gîte.
Les habitants ont jusqu’à la fin de l’automne pour s’habituer mentalement à cette nouvelle loi qui entrera en application le 21 décembre prochain.
« Alors, c’est qui le crétin ?, questionne un fan de survivalisme. Ils font moins les malins celles et ceux qui se moquaient de moi quand je leur disais qu’on pouvait vivre sans électricité. »
Crédit-photo : Tom de Pixabay.