Sobriété énergétique : les parlementaires mangeront désormais dans les restos U des Crous.
Une annonce qui mettra du baume au cœur de celles et ceux qui disent que les politiques vivent dans une autre planète, loin des réalités que vivent des millions de citoyens. Afin de montrer l’exemple, le gouvernement a décidé de contraindre les parlementaires à se restaurer dans les Restos’U, les cafétérias et Crous’Trucks des Centre régional des œuvres universitaires et scolaires (CROUS).
« Ils ont gueulé un peu au début du déjeuner. Ils se sont immédiatement tus quand je leur ai préconisé de voter des lois pour augmenter nos budgets. Quand tu dois concocter une entrée, un plat de résistance et un dessert, pour 1 euro par repas, tu fais comment ? J’ai la moitié de ma cuisine qui est sous antidépresseurs. Ils voudraient faire de meilleurs plats à nos gentils étudiants, mais impossible sans des moyens dignes de ce nom », rapporte un directeur d’université.
« Ils finiront leurs assiettes comme tout le monde ! »
Jusqu’ici habitués à des plats dignes de restaurants étoilés, les parlementaires prennent la chose avec philosophie. « C’est quoi cette merde ? Je ne souhaiterais pas ce repas à personne, même pas à mon pire ennemi politique. Dans mon lycée privé, on mangeait mieux. C’est digeste, ça ?, en êtes-vous sûr ? », souffle un parlementaire à sa voisine de table, tout en tentant de terminer son assiette avec un simili sourire sous les flashes des photographes venus immortaliser l’événement.
Une étudiante ajoute en chuchotant : « Oui, vous avez bien entendu. Il a bien demandé si c’est digeste, et il parlait bien du contenu de son assiette, confie la sympathique étudiante en Licence de Droit. Nous, on mange ça depuis des années, et aucun politique n’a jamais rien dit. En même temps, ils n’ont jamais mangé avec nous. Forcément, ils ne pouvaient pas savoir. Mais à la rigueur, je m’en fous un peu qu’ils aiment ou pas. Ils finiront leurs assiettes comme tout le monde ! »
La mesure visant à donner l’exemple à la population et à réaliser des économies, durera le temps qu’il faudra, indique un ministre.
Crédit-photo : Wokandapix de Pixabay.