Confinement 2 : moitié moins de loups, d’ours, de cerfs, de lynx et de sangliers dans les grandes villes que lors du premier retranchement sanitaire.
Les confinements se suivent et ne se ressemblent pas. Pour preuve, le nombre de bêtes sauvages est en nette diminution lors de ce semi-isolement visant à réduire le nombre de personnes en réanimation.
« quand tu te fais pister par un lynx de 30 kilos, dont 20 de muscles… »
Ainsi, loups, renards, ours, sangliers, cerfs, daims, chevreuils, chamois, entre autres espèces sauvages, sont de 50% moins nombreux à déambuler dans les centres-villes des agglomérations françaises, toutes tailles confondues. « Ce matin, il n’y avait que deux lynx quand je suis allé au marché. Par chance, j’ai trouvé refuge dans un magasin de bricolage ouvert. Je n’ai pas réussi à entrer dans la librairie de mon quartier, qui était plus proche, car ce n’est pas jugé essentiel par le gouvernement. La culture, c’est très important, surtout quand tu te fais pister par un lynx de 30 kilos, dont 20 de muscles. Les lynx sont moins dociles que les loups. Dès la fin du premier confinement, des habitants ont adopté des loups. Malgré les apparences, ils sont doux comme des agneaux à force de côtoyer les humains », a précisé un habitant de Seine-et-Marne.
« en civet avec des lardons et des girolles »
Même constat chez un lyonnais : « On n’a pas acheté une seule livre de viande pendant tout le premier confinement. Quand tu vois des bouquetins rouler du gigot, lentement, quand t’es à ta fenêtre, tu trouves ça marrant, du moins au début. Mais à un moment, tu ne trouves plus drôle toute cette viande tendre qui défile devant toi, quand t’es à la boucherie à compter tes sous pour acheter un steak. Pareil pour les mignonnes marmottes qui venaient à ma fenêtre : elles ont fini en civet avec des lardons et des girolles. »
« mon Roro a failli se faire coïter par un lynx qui rôdait dans mon quartier »
« Ce qui est bien avec les confinements, c’est que mon crétin de chat n’est pas sorti une seule fois pour aller culbuter les chattes des voisins. Je n’ai pas eu une seule visite de proprios de chattes mécontents. Il faut dire que mon Roro a failli se faire coïter par un lynx qui rôdait dans mon quartier, lors du premier confinement. Mon Roro, c’est un Savannah. Comme il est obèse, on dirait un lynx adulte. Pour une fois, il m’écoute quand je lui dis de ne pas sortir », se réjouit une retraitée du 6ème arrondissement de la capitale.
« serres aiguisées comme des canines de gonzesses pendant les bousculades lors des soldes »
Les recensements réalisés par les mairies des grandes villes de France ont estimé à 50% la baisse du nombre d’animaux sauvages dans les agglomérations. « On a été obligés de faire appel à des sociétés de convoyage de fonds pour transporter notre barbaque. Il faut dire qu’un aigle affamé ou un ours en furie, ça fait tout pour prendre la viande entre le camion réfrigéré et la boucherie. Mais quand je dis tout, c’est tout. Les aigles n’ont pas la notion de pitié dans leur cervelle de moineau. Ces enflures de volailles ont zéro empathie en t’agrippant avec leurs serres aiguisées comme des canines de gonzesses pendant les bousculades lors des soldes », prévient un boucher-charcutier.
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