Russie 2018 : un arbitre a joui dans son short, en plein match, en voyant jouer une grande star du foot.
Après la vague de scandales et de qualifications injustes que provoque la VAR (Video Assistant Referee), l’arbitrage vidéo, la FIFA a demandé une chose assez inédite dans le domaine des compétitions sportives internationales.
Certains arbitres de la Coupe du monde 2018, qui a lieu en ce moment en Russie, sont critiqués pour l’utilisation qu’ils font de la VAR. Cette technologie, qui fait sont entrée pour la première fois dans une compétition majeure, permet de visionner des actions de jeu et ainsi, de revenir sur une décision ou sur une faute non sifflée. « Nous à la base, nous sommes des gamers. On a été embauchés par la FIFA pour faire marcher leurs ordinateurs. Ils y comprennent rien les cadres de la FIFA. En plus, ils sont toujours en voyage pour faire du tourisme et du shopping. Ils n’ont pas vraiment le temps pour ça. Lors de ce mondial 2018, les équipes jouent trop en mode défensif. Les matchs ne sont pas top, hormis quelques rencontres, comme celles de la Croatie, du Sénégal, de la Colombie ou du Japon. Pour passer le temps, on fait des parties de World of Warcraft en attendant que l’arbitre nous demande de revisionner une action de jeu », précise un technicien chargé de la VAR.
Jusqu’ici, la VAR n’avait été utilisée « que » lors de la Coupe de la ligue en France. « A 30.000 dollars la seconde pour visionner une scène litigieuse, on ne va pas rembobiner pour une petite équipe qui n’a pas de grande star, comme Ronaldo du Real ou Ronaldo du Portugal. Ça coûte une blinde pour revoir une faute que soit-disant Ronaldo aurait fait. Vous savez, malgré les milliards que l’on brasse à la FIFA, il ne nous reste pas grand chose en fin d’exercice. Entre les palaces, les dîners avec le menu caviar-champagne-cigare traditionnel, qui est l’emblème culinaire de notre puissante organisation, ainsi que les congrès dans les îles et les putes de luxe, il ne reste pas grand chose dans la caisse en fin d’année », confie un cadre de la FIFA, avant de monter dans sa Lamborghini de fonction.
« Des articles sur le catch, c’est moins bidon »
De nombreux journalistes sportifs indépendants, non agréés FIFA, ont constaté que la VAR n’avait été utilisée, à la demande des arbitres, uniquement lors de fautes commises sur de « grandes » équipes, comme par exemple le Portugal, lors du Portugal-Iran et Portugal-Maroc. Il en est de même pour l’Espagne, durant le très controversé Espagne-Maroc. « Un défenseur qui fait une main et pas de visionnage. Rien. C’est soit de l’incompétence, soit du foutage de gueule. Il ne faut pas trois heures pour visionner une scène de jeu et ainsi lever le doute une bonne fois pour toutes. Si ça continue comme ça, je ne ferai que des articles sur le catch, c’est moins bidon », prévient un célèbre journaliste sportif, tout en s’arrachant les cheveux par désespoir.
« C’est la Coupe du monde ou une émission de téléréalité ? »
Le hashtag « VAR is bullshit » est en tête des mots les plus utilisés sur les réseaux sociaux. « Un carton rouge qui ne sort jamais quand c’est une star internationale, ce n’est pas normal. Nous sommes peut-être considérés comme une petite équipe, aux yeux de certains arbitres, mais ce n’est pas une raison pour nous plomber davantage. Nous ne gagnerons pas cette Coupe du monde de l’injustice. Mais dans un sens, c’est tant mieux. A la fin d’un match, lors de cette Coupe du monde, l’arbitre demande le maillot de Ronaldo. On est où ? C’est la Coupe du monde ou une émission de téléréalité ? », se demande un joueur d’une équipe mineure, avant de prendre son Uber pour rejoindre son hôtel.
La FIFA a défendu son arbitre, qui nie les allégations à son encontre de la part d’un joueur marocain. « C’est pas vrai. Je n’ai demandé ni le maillot de Pépé, ni celui de Ronaldo. Je préfère Messi. Demandez à mes collègues, les arbitres de touche. Ils sont au fast-food d’à côté », précise l’arbitre américain.
« C’est normal de ressentir des joies de ce genre »
Face au tollé provoqué par cette série de décisions difficilement explicables, la FIFA demande, officiellement, à tous ses arbitres de ne plus quémander ni maillots dédicacés, ni selfies, ni autographes. La FIFA demande également, aux arbitres trop émotifs, de contrôler leurs hormones. « On ne peut pas blâmer cet arbitre. C’est humain après tout. Il ne faut rien y voir de sexuel. C’est sportif uniquement. Je dirais même que c’est artistique. Quand vous voyez des joueurs, de classe mondiale, qui réalisent des dribbles de folie, des passements de jambes à vous en donner le tournis et marquer des buts venus d’une autre galaxie, c’est normal de ressentir des joies de ce genre. Cela arrive fréquemment aux spectateurs en tribunes et également aux journalistes sportifs quand ils commentent des matchs. Tout le monde le sait dans le milieu du foot. Cependant, dans la pratique, tous les arbitres ne sont pas concernés, fort heureusement. Il y a quand même certains de nos arbitres qui côtoient les grands joueurs dans les championnats européens, comme en Espagne, en Angleterre, en Italie ou lors de matchs du PSG ou de Marseille. Mais certains arbitres, qui évoluent dans de petits championnats, dans lesquels les matchs de première division se jouent encore sur terre ou sur bitume pour certains, sont impressionnés de voir des joueurs de la trempe de Ronaldo ou de Messi à côté d’eux. On nous a signalé qu’un arbitre a joui lors d’une rencontre. Il a éjaculé dans son short en voyant une grande star qui avait évolué en Angleterre, il y a longtemps, dans la ville de Manchester, mais je ne vous en dirai pas davantage ur le joueur qui a provoqué, involontairement, cette éjaculation en plein match. C’est arrivé pendant cette Coupe du monde en Russie. Oui, vous avez bien entendu. Si vous voyez le replay, vous pourrez apercevoir des tâches blanches sur les cartons qu’il a sorti de sa poche. Le carton jaune et le carton rouge, les deux. Ce n’est plus acceptable, déontologiquement parlant. Même si la déontologie et la FIFA, ça fait deux, parfois. Aussi, les arbitres ont interdiction de demander des selfies, des autographes et des tenues dédicacées aux stars de foot. Cette décision est valable après les rencontres, mais également pendant les matchs et durant les mi-temps, comme cela est arrivé durant une rencontre », indique un cadre de la FIFA.
« Il faisait des selfies avec des remplaçants »
Du côté du syndicat des arbitres, les avis sont partagés. « C’est une très bonne chose ce nouveau règlement. L’un de mes arbitres de touche avait perdu son drapeau, car il faisait des selfies avec des remplaçants qui s’échauffaient avant de rentrer en jeu. A un moment, c’est bien de dire stop. Ce connard d’arbitre de touche a failli pourrir mon match. Je n’ai pas fait 8.000 kilomètres en auto-stop pour que ce crétin bousille la rencontre que j’arbitre. Oui, on vient par nos propres moyens maintenant. Depuis que Blatter est parti, aucun dirigeant de la FIFA n’ose valider ne serait-ce qu’une seule note de frais. A la FIFA, l’argent est devenu un sujet tabou, depuis toujours, mais encore plus maintenant. Ils ont tous peur de perdre leur place. Donc, on se débrouille par nos propres moyens pour arbitrer les rencontres », souligne un arbitre.
« VAR is bullshit ! ».
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— World Cup Goals (@FIFAWCGoals) 25 juin 2018
Source : Twitter.
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