« Les réquisitions de stations-services sont des méthodes staliniennes inadmissibles », se désolent Mélenchon et Rousseau dans un communiqué commun.
Alors que le gouvernement a commencé à réquisitionner une partie du personnel des raffineries et des centres de stockage de carburant, des voix de personnalités politiques commencent à s’élever contre ce procédé.
Ainsi, dans un communiqué commun, le puissant guide suprême de la France insoumise Jean-Luc Mélenchon et la stratège du tentaculaire conglomérat Europe Écologie-Les Verts Sandrine Rousseau dénoncent « les méthodes staliniennes inadmissibles » des réquisitions. Ceci en référence à la mobilisation par décret des salariés qui a pris effet depuis hier mercredi dans les raffineries et les dépôts de carburant du pays.
« Ai-je le choix ? »
« Feu le camarade Staline, le génie des sciences économiques et sociales, était un homme très bien. C’est toujours la même chose. Tu envoies un ou deux méchants opposants politiques au goulag et ça te colle à vie. Je ne m’y ferai jamais à la partialité capitaliste », se désole l’un des 3 maires communistes encore en fonction.
« Sincèrement désolé, mais je ne ferai pas de commentaires sur ce communiqué commun. Si je dis ce que j’en pense, c’est-à-dire que c’est des connerie, je risque de ne pas être réélu aux prochaines élections. J’ai besoin des illuminés LFI et des zozos-bobos écolos EELV sinon je pointerai à Pôle Emploi. Je ne suis pas d’accord avec les conneries qu’ils débitent, mais ai-je le choix ? », questionne un parlementaire PS qui se demande chaque matin en se rasant ce qu’il est parti faire en rejoignant la Nupes.
« Finalement, Mélenchon et Rousseau ne disent pas que des conneries. Vous voyez quand ils veulent », annonce le Medef.
« Un droit constitutionnel »
« Le droit de grève pendant que l’on discute de nos revendications tout en sirotant des petites mousses bien fraîches autour d’un bon barbecue est un droit constitutionnel, sacré nom d’une réforme des retraites. C’est très gentil de la part de Mme Sandrine (Sandrine Rousseau, ndlr) de nous soutenir. Merci aussi au gars qu’on voit à la télé qui parle posément au début de ses phrases et qui les fini toujours en gueulant (Jean-Luc Mélenchon, ndlr) », indique un syndicaliste de la CGT.
Un autre gréviste non-syndiqué ajoute : « La Direction nous propose 6% de revalorisation salariale à partir de l’an prochain. Ça ne va pas le faire. Les actionnaires qui se gavent en dividendes et ils veulent nous donner des miettes comparées aux bénéfices de la boîte ? Nous, on bosse au milieu des vapeurs de mazout pendant qu’ils se tapent des putes dans les îles : c’est inégal, non ? ».
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