Russie 2018 : Neymar en pleurs car il est horrifié de rejouer en Ligue 1-Conforama.
Cette Coupe du monde 2018, qui a lieu en Russie libéralo-communiste, est synonyme de jeu défensif, de vilains tacles par derrière et de fautes non sifflées sur les petites équipes ne comportant pas de joueurs vedettes, mais elle est également source d’émotion.
Le match opposant le Brésil au Costa Rica a vu la victoire des footballeurs auriverde en toute fin de match (2-0).
La Seleçao a remporté la partie au finish. Keylor Navas, le courageux et héroïque gardien costaricain, évoluant au Real Madrid, a fait son maximum pour empêcher les brésiliens de marquer, durant toute la rencontre. Mais il s’est incliné en fin de match. « Notre nouvelle gamme de missiles défensifs portera le nom de Keylor Navas. Nous avons perdu lors du temps de jeu additionnel, mais nous saluons le courage de notre gardien », précise le ministre de la Défense du Costa Rica.
Après le coup de sifflet final, tous les joueurs de la mythique Seleçao, qui a vu des légendes porter l’emblématique maillot de couleur jaune, inspiré de la tenue du FC Nantes en 1754, comme Pelé, Raï ou Ronaldinho, ont réalisé des pas de samba, la danse nationale brésilienne, pour fêter cette inespérée victoire. « Nous, au Brésil, on danse la samba pour chaque célébration. Mon beau-frère, qui est comptable, dès qu’il termine un tableau Excel avec succès, danse la samba, avec toute son équipe, dans son bureau à Rio de Janeiro. Donc, c’est normal que mes coéquipiers et moi dansions la samba. C’est inné chez nous de danser la samba. Idem, quand chaque brésilien consulte son relevé bancaire et qu’il voit qu’un virement a été effectué, en sa faveur, dans son compte. Il danse de joie », indique un joueur brésilien, tout en regardant ses pieds pendant qu’il danse en nous parlant.
« Toutes les larmes de son corps et de son cœur »
Seul et horriblement peiné, un joueur n’a pas partagé cette danse traditionnelle brésilienne. Assis et recroquevillé sur lui-même, Neymar a fondu en larmes à la fin du match. « Neymar était normal pendant toute la rencontre. Il criait, il insultait ses coéquipiers, les adversaires et l’arbitre, comme d’habitude. Il tombait dès qu’un joueur de l’équipe adverse l’effleurait, comme durant chaque match. On n’a rien vu venir. Je crois que c’est parce qu’il ne veut pas retourner jouer en Ligue 1. Il aime son équipe du Paris Saint-Germain. Avec ce qu’il reçoit comme salaire à la fin du mois, c’est obligé. Mais ce sont les autres équipes du championnat français qui le rendent triste. N’importe quel joueur versera toutes les larmes de son corps et de son cœur en sachant qu’il jouera contre Dijon, Amiens ou Nîmes », confie un joueur auriverde.
Le prodige brésilien, adulé par tout le peuple du Brésil, mondialement connu pour son carnaval et son taux impressionnant de criminalité, est resté seul, au milieu du terrain et a sangloté. Il n’a pas voulu faire de commentaires. « Il n’a pas parlé. Tout ce que l’on a entendu, ce sont quelques petites phrases du genre ‘non, pas la Ligue 1’, ‘championnat de merde’, ‘il pleut tout le temps’, ‘j’irai pas jouer à la Meinau’. Nous avons essayé de lui parlé, mais rien. Il n’a voulu écouter personne. Dans un sens, c’est un peu normal. Une ligue de football professionnel qui s’appelle Conforama, ça donne pas envie à un gars qui a joué au FC Barcelone. Mais on respecte le championnat français. C’est quand même grâce à lui que l’on a des joueurs comme Benzema, Lacazette ou Giroud dans les championnats importants à l’étranger, avec de vraies équipes de professionnels et bien payés, comme il se doit. En France, des joueurs de Ligue 1 sont quand même en contrats aidés, au smic, c’est pas normal. C’est d’ailleurs pas normal non plus que des joueurs de la trempe de Benzema, Lacazette et Giroud ne soient pas sélectionnés par Deschamps pour cette Coupe du monde 2018 », précise un joueur brésilien.
Photo : capture d’écran Youtube.