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Stage de 3ème : les collégiens qui ne trouveront pas de stage ne seront finalement pas radiés de leur établissement en a décidé le ministère du Travail.

Très bonne nouvelle pour les collégiens et surtout pour leurs parents qui pourront dormir sur leurs deux oreilles. Les élèves de 3ème qui ne trouveront pas de stage d’observation ne seront finalement pas exclus de leur établissement. « Ils ne vont pas observer grand-chose, les mômes qui viendront découvrir comment on bosse. On est en grève les 2/3 du temps de travail. Mais bon, on va encore se sacrifier, on reprendra le travail. Nous mettrons en pause nos demandes de revendications. On fera semblant de bosser une petite semaine, histoire que les gamins apprennent quelque chose », fait savoir un cadre de la SNCF.

« Aussi ardu de trouver un stage de 3ème qu’un CDI »

Les parents accueillent cette non-radiation avec joie. « Déjà que moi, je me chie dessus H24, car je risque la radiation de Pôle Emploi du jour au lendemain si je ne trouve pas de taf. Alors si, en plus de la mouise dans laquelle nous sommes à la maison, mon gosse se retrouve à rien foutre : c’est l’asile direct sa maman et moi. Il en a envoyé des CV et des lettres de motivation, mais toujours rien », se désole un papa.


Le ministère du Travail, qui confie qu’il est tout aussi ardu de trouver un stage de 3ème qu’un CDI, a décidé de ne pas exclure les élèves qui ne trouveront pas de stage.

« Il n’y a qu’à traverser la rue »

« Entre nous, c’est vrai que ce stage est un peu injuste. Des parents qui ont un réseau relationnel ont très vite trouvé un stage de 3ème pour leurs mioches, dans des entreprises de renommée internationale même, pour certains (élite économico-sociale, ndlr). Des collégiens ont même obtenu leur stage dès leur entrée en maternelle. C’est pourquoi nous avons décidé de ne pas leur rendre la vie encore plus difficile qu’elle ne l’est pour les enfants de parents CPS- (bénéficiaires du RSA, demandeurs d’emploi et salariés au SMIC, ndlr). Je ne parle même pas de leur avenir, à ces gosses. Ils vont en chier, les pauvres. Mais fort heureusement, ils ne le savent pas encore. Ils profitent encore de la naïveté et de l’insouciance que leur jeunesse leur offre jusqu’aux résultats de Parcoursup », philosophe un cadre du ministère.

« Il faut arrêter avec tout ça. Quand ou veut, on peut. Il n’y a qu’à traverser la rue pour trouver un stage », conseille un élu parlementaire du parti de la majorité Renaissance, ex-LaREM, ex-REM, Ex-République en Marche, ex-La République en Marche.

 

 

Crédit-photo : Chen de Pixabay.

 

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