La Tour Eiffel officiellement rebaptisée Tour Neymar-Eiffel.
L’arrivée de l’international brésilien au Paris Saint-Germain continue de remanier prodigieusement la capitale parisienne.
Les élus du Conseil de Paris sortent tout sourire de l’Hôtel de Ville de la capitale. Ils ont réussi ce pour quoi ils ont tant lutté.
La Mairie de Paris aura mis dix jours pour effectuer toutes les formalités légales nécessaires. Après des rencontres avec les 5.235 descendants directs de Gustave Eiffel, ingénieur et industriel français, co-fondateur du monument, achevé en 1889 après deux ans de travaux. Il aura fallu également 68.148 pages de formulaires, 72 heures d’une réunion non-stop au Conseil de Paris et un vote ultime à 4h30 du matin pour que la mythique Tour Eiffel change officiellement de nom.
Dorénavant, il faudra l’appeler la Tour Neymar-Eiffel.
Mais les membres de la Mairie de Paris ont encore du travail. Ils attendent les impressions du portrait officiel de Neymar, pour l’accrocher, à côté de celui du Président de la République, Emmanuel Macron, dans toutes les mairies de Paris et de région parisienne.
Cependant ils ne réussiront pas à exaucer l’un des vœux qui leur tenait tant à cœur.
Les 5 établissements de restauration des 3 étages de l’édifice ne se transformeront pas en restaurants et bars brésiliens. En effet, le chef, multi-étoilé, du restaurant 58 Tour Eiffel, situé au 1er étage de la célèbre tour, a empêché la délégation de la Mairie de Paris d’accéder au monument. Lui et sa brigade ont délaissé leur cuisine pour faire barrage, munis de leurs couteaux et autres ustensiles, entravant ainsi les officiels dans leur désir de changer la décoration et les menus.
Il n’y aura également pas d’école de samba dans l’un des étages de la Tour-Eiffel ou plutôt de la Tour Neymar-Eiffel, son nouveau nom officiel.
Les officiels, déçus et irrités, s’attaquent, pour oublier cet échec des spécialités brésiliennes, à un autre projet : instaurer la samba comme matière principale dans toutes les écoles de Paris.
Crédit photo : Edisonblus, cc by-sa 3.0.